Bonjour les Ami(e)s, je viens vous parler d’un service presse aujourd’hui de Sinner Publishing en l’occurrence « Painful Scars » de Sissy Batzy.

Tout d’abord sachez que la quatrième de couverture est magnifique.

Signalons que ce livre est une Romance sombre que je déconseille au public non averti.

Résumé :

Peux-tu me mettre le résumé ici s’il te plait.

Extraits au hasard:

« Le mois dernier, Charlie m’a offert un cadeau bien original pour mon anniversaire. Une inscription dans un cours pour apprendre les danses de salon. Elle m’a menacée de ne plus m’adresser la parole en cas de no show de ma part.

J’entre dans les lieux le cœur serré par l’angoisse. Je m’arrête en bas des marches, le temps de puiser le courage nécessaire pour cette épreuve. »

« Me démerder. Seul. Voilà ce que ma mère m’a appris. La première fois que je me suis retrouvé sans elle plusieurs jours d’affilée, je devais avoir trois ou quatre ans. Heureusement j’avais déjà compris que pour manger, je ne pouvais compter que sur moi et prendre comme un bonus les fois où elle me nourrissait. Alors je réclamais. Tout le temps. À tout le monde. À n’importe qui. Du moment qu’on me donnait un truc pour calmer les grognements de mon estomac. Quand je ne trouvais plus rien dans les placards ou dans le frigo et que j’étais seul, j’allais chez la voisine. Ce n’était pas vraiment mieux que chez moi, mais au moins elle ne se défonçait pas à la coke ni à l’héro.

Non, elle, c’était plutôt son mari qui lui défonçait la gueule tous les soirs en rentrant. Quand il arrivait, les yeux suintant l’alcool bon marché, une odeur de transpiration rance en guise de parfum, je savais qu’il ne fallait pas que je traine dans les parages. Et tant pis si je n’avais pas encore eu le temps de choper un truc pour bouffer. »

« Fichu cauchemar ! Cela faisait un moment que je n’avais pas été plongée avec une telle précision dans les bribes des souvenirs de cette soirée. Comme si les détails me revenaient un peu plus à chaque fois. Je sais que des séances d’hypnose me permettraient sans doute de me rappeler de toute la scène, mais à quoi bon ? À part revivre cette souffrance comme si j’y étais encore.

Tout a commencé alors que l’insolence de ma jeunesse me poussait à désobéir pour un oui pour un non à mon père. Défi, provocation… mais pour obtenir quoi ? L’intérêt de cette famille où j’évoluais telle une ombre, entre mon père beaucoup trop occupé entre ses associés et ses maitresses et ma belle-mère, acharnée à garder le visage d’une fille de seize ans. Pourquoi s’obstiner à vouloir paraitre plus jeune, quand on sait que cela n’éloignera pas l’heure de votre dernier souffle ? »

C’est ainsi que je me plonge dans ma lecture de cette page œuvre, non sans avoir lu d’abord l’avertissement ni étudier la Playlist pour écouter ou réentendre des morceaux de musique. Pour ne rien vous cacher, je ne connais encore ni l’auteure ni sa plume mais j’ai hâte de découvrir tout cela.

Le prologue vu selon « Fatih » semble-t-il protagoniste et narratrice de l’histoire. Celle-ci est à mauvaise posture étant donné qu’elle est en train de se faire violer. Puis je continue ma lecture en faisant connaissance avec « Lenny » quelques heures auparavant. Il fut orphelin assez jeune et recueilli par le père d’Elvis dans un club de motard dont ils sont prospects ( disons apprentis motards en quelque sorte). Lenny et Elvis sont devenus amis.

Pour en revenir à l’œuvre c’est donc un livre écrit à la première personne à deux voix. Celle de Fatih, une professeur qui a été violée plus jeune et que son père, après le départ de sa mère a mis dans un foyer jusqu’à la fin de ses études. C’est ainsi qu’elle a rencontrée son amie Charlie avec qui elle est devenue professeure.

A savoir que je n’ai aucune idée sur la rencontre des deux narrateurs et protagonistes de l’histoire mais je suis certain qu’ils vont la vivre.

Pour Fatih, depuis son viol il y a des années, sa vie est millimétrée, et évidemment elle ne laisse aucune place libre pour y faire pénétrer un homme. Et ça, malgré les conseils de sa vieille voisine, son grand père et son amie Charlie.

Lenny lui, alors qu’il est en prison depuis 7 ans, reçoit la visite de son père de cœur et de l’avocat lui signalant qu’il va bientôt sortir.

Évidemment on ne tarde pas à apprendre qu’ont en commun nos deux protagonistes MAIS je n’en dirais rien de plus pour vous donner l’envie d’en savoir plus. 

Que se soit l’un ou l’autre des protagonistes, l’auteure nous invite dans leurs passés respectifs histoire de comprendre pourquoi ils en sont arrivés là.

La plume de Sissy est fluide, prenante et donne sans cesse envie d’en savoir plus. La psychologie des personnages est abordées sérieusement et même si à l’heure actuelle de ma lecture je n’ai pas tous les tenants et aboutissants, je reste convaincu que l’auteure sait exactement la ou elle désire mener son lectorat. 

J’en arrive à un « interlude » narré par « Ivy » dont je fais connaissance. Il veut se venger de quelque chose, cependant ne comptez pas sur Moi pour savoir quoi! Par contre je vous invite à lire « Painful Scars » de Sissy Batzy. 

Petite note à l’auteure pour la remercier car elle m’a remis en tête le groupe de Hard rock « Judas Priest » dont j’étais fan lorsque j’avais 15 ans.

Et que dire de cette fin, je ne m’y attendais pas sincèrement. Toujours est-il que j’ai passé un bon moment dans ma lecture. J’ai apprécié la plume de Sissy Batzy et je la relirais avec grand plaisir…