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Dans le regard de Fred
7 août 2023

Chronique La terre des morts de Jean Christophe Grangé

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Hello mon cercle Amical!

Avant ce livre, je n’avais jamais lu l’auteur MAIS j’avais adoré les films puis la série sur « Les rivières pourpres » de Jean Christophe Grangé. 

Pour celles et ceux qui me connaissent, vous vous doutez bien que la couverture de ce livre a été aussi une force de choix à ma lecture de cette œuvre.

Je vous parle donc aujourd’hui de « La terre des morts » de Jean Christophe Grangé édité chez Albin Michel.

Ce livre est destiné à un public averti !

Résumé :

« Quand le commandant Corso est chargé d'enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses, il pense avoir affaire à une traque criminelle classique.

Il a tort: c'est d'un duel qu'il s'agit. Un combat à mort avec son principal suspect, Philippe Sobieski, peintre, débauché, assassin.

Mais ce duel est bien plus encore : une plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes. Un vertige noir dans lequel Corso se perdra lui-même, apprenant à ses dépens qu'un assassin peut en cacher un autre, et que la réalité d'un flic peut totalement basculer, surtout quand il s'agit de la jouissance par le Mal. »

Extraits au hasard :

« Bompart ne moufta pas face aux airs de petit chef de Corso. En revanche, elle exigea des résultats tangibles d’ici lundi. La taulière avait décidé de donner une conférence de presse en début de semaine pour rassurer les médias et le public sur le « bon avancement de l’enquête ». Pas besoin d’expliquer l’enjeu : cette histoire de tueur à Paris, en plein mois de juillet, ce n’était pas bon pour le commerce.

Corso promit – ça ne lui coûtait rien – et la remercia de faire fissa. »

« Junon soupira, exagérant son expression de lassitude comme au théâtre, puis elle se leva pour dévoiler son œuvre.

C’était une sculpture de glaise ou d’argile représentant une jeune femme très maigre et un démon famélique enlacés ensemble. Leur position était particulière : un 69, mais curieusement debout, ce qui signifiait que l’incube avait la tête en bas, griffes plantées dans le sol, mufle enfoncé dans le sexe de la jeune fille qui de son côté le suçait avec délectation.

À l’évidence, cette horrible sculpture était un autoportrait. »

« Le serrurier se mit au boulot – ou plutôt à la peine. Au bout de cinq minutes, et pas mal de boucan (il avait carrément utilisé une scie électrique), le portail s’ouvrit dans un grincement sinistre et une odeur de métal chauffé à blanc.

Corso et Barbie pénétrèrent dans le jardin, suivis par le clampin et sa boîte à outils. Un chemin de cailloux menait à un pavillon de taille modeste. Pierres meulières jointes par rocaillage, fenêtres à voilages blanchâtres, marquise de verre feuilleté et de fer forgé, tout était là pour vous foutre le cœur dans les chaussettes et vous inciter à choisir l’arbre auquel vous alliez vous pendre. »

C’est ainsi que je me plonge dans ce livre, ou je dois l’avouer, je ne sais pas trop à quoi m’attendre. L’œuvre sera-t-elle aussi sombre et intrigante comme peuvent l’être les films ou les épisodes de la série?… 

Des les premières lignes je fais connaissance avec le protagoniste, en l’occurrence « Stéphane Corso, chef de groupe 1 Brigade Criminelle » en train de divorcer et dont il souhaite la garde de son fils. Il est en visite au « Squonk » un club de strip-tease pour enquêter sur le cadavre d’une artiste de ce lieu 12 jours plus tôt. 

Ce livre est écrit à la troisième personne, l’écriture est fluide, l’auteur emploie des termes policiers qu’il n’hésite pas à expliquer au lecteur. Certes je préfère l’écriture à la première personne ceci étant dit, l’enquête risque de me passionner.

Après une courte nuit pour aider un ami pour une perquisition, Corso se retrouve à nous présenter son équipe avant un briefing au 36 Quai des Orfèvres

Plus loin dans l’histoire, le flic de la brigade criminelle, face à son avocate, se retrouve passé au crible, simplement parce qu’il désire avoir la garde de son enfant. Je le découvre au fil des pages, son passe sombre, ses penchants sexuels malgré sa foi catholique. L’auteur développe autant les lieux et scènes décrites que les personnages et ça renforce tellement l’histoire que je suis en train de lire.

C’est le premier livre que je lis de Jean Christophe Grangé, et ce sont les détails qui donnent envie toujours d’en savoir plus. Le lecteur que je suis se retrouve plongé en plein cœur de cette enquête accompagné par le protagoniste en l’occurrence Corso. L’auteur distille des pistes à suivre, petit à petit et l’on ne peut que réfléchir également à cette enquête policière ou plusieurs directions s’affichent MAIS laquelle peut-être celle du criminel?…

Je n’ose vous parler des chapitres liés au tribunal qui ne cesse d’être nourrit de rebondissements, jusqu’au bout nous tient en haleine.

Du début à la fin, on s’interroge, se questionne, on réfléchit et Moi pour ma part, j’apprécie cela dans un livre écrit d’une bien belle manière…

L’auteur, habile avec les mots, usant et abusant parfois de métaphores pour nous captiver encore plus, réussi à nous déstabiliser sans jamais nous faire lâcher l’histoire. C’est un policier sans aucun doute MAIS qui dérape parfois vers les frontières du thriller. Certainement l’un des objectifs de Jean Christophe Grangé lors de l’écriture de ce livre que j’ai franchement apprécié. Évidemment c’est le tout premier de lui que je lisais mais j’en relirais de sa plume sans aucun doute possible.

Et vous, dites Moi tout, l’avez-vous lu ou avez l’intention de le lire?… 

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