Bonjour à toutes et tous, je viens aujourd’hui vous entretenir sur la dernière sortie des plumes de Mimi éditions en l’occurrence « Chute Libre » de Maela Duru.

Premier œuvre de cette auteure que je vais lire et lorsque la maison d’Edition m’a proposé le SP, j’ai de suite accepté, trouvant la couverture de toute beauté.

Résumé Amazon :

« Comment survivre aux souvenirs qui nous poursuivent ?

Elyn a perdu goût à la vie. Elle le sait, son existence va prendre fin dans six mois, deux semaines et quatre jours. C’est son choix, sa rédemption. Le suicide est son échappatoire. La raison ? Deux noms :

Chris et Dylan. Mais pourquoi ? Quel secret pèse sur son âme ? C’est ce qu’Eric va tenter de

découvrir.

Depuis la mort brutale de son père, Eric est une boule de colère. Il s’est enfermé sur lui-même. Enfin, c’était avant sa rencontre avec Elyn, qui ne cesse d’enchaîner les gaffes, ce qui l’amuse.

Mystérieuse, elle le fascine. Très vite, des sentiments naissent, mais le destin est cruel.

Un compte à rebours pèse sur leurs têtes. Arrivera-t-il à surmonter son propre traumatisme ? »

Extraits au hasard :

« Celle qui gêne tout le monde ici, c’est toi avec cette ridicule mise en scène.

J’ai horreur du ton qu’elle emploie avec moi.

Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour qu’elle me haïsse à ce point ?

Dring !

Pas besoin d’entendre la sonnerie deux fois, tout comme mes comparses, je range mes affaires et sors le plus vite possible. La pause, enfin ! Je me dirige devant l’entrée du lycée, Julia m’attend toujours là-bas. C’est là où tout le monde fume, de la drogue comme du tabac. Il n’y a pas si longtemps, j’étais moi-même une très grande habituée. La plupart de mes amis sont des fumeurs. J’arrive enfin devant le bahut, la bande est au complet : Vincent, qui comme à son habitude, passe son temps à sécher, Julia et Charlie. Pour mon plus grand bonheur, celui que j’appréhende de voir n’est pas encore arrivé. Damien se joint au groupe. En attendant que mon amie finisse sa cigarette ainsi que sa discussion, je reste en retrait pour observer tout le monde.»

« Elle affiche un petit sourire triste, sa tête fait plus peur que la mienne après une terreur. Son teint ressemble à celui d’un cadavre, elle a des valises sous les yeux. J’observe sa tenue, elle est vêtue de noir : une petite jupe avec des chaînes, ainsi qu’un haut et une cape. Son aura concorde bien avec son style, même trop bien, c’est comme voir la mort en personne. Je m’inquiète d’autant plus qu’elle a encore perdu du poids. Je devine tout de suite la cause de son état. »

« Son petit copain lui explique la situation et Julia nous donne vite sa bénédiction. Je les remercie de leur soutien et accepte le bisou de Rémi, qui dure moins d’une seconde, sur ma nuque. C’est là que Dylan choisit de revenir. Je m’attends à recevoir des excuses, mais il prend mon maquillage sur le bureau, attrape un gloss puis envoie un texto. Lorsqu’il finit d’écrire, son regard tombe d’abord sur la main du garçon qui porte le tube rouge, puis sur la trace dans mon cou. »

Je m’empresse de me plonger dans ma lecture ou je découvre tout d’abord deux citations assez fortes de sens pour un sujet très sensible avant d’en arriver à ma lecture du prologue. Évidemment je ne vais pas dévoiler ce prologue si justement écrit par l’auteure d’une magistrale façon, cependant je vais découvrir l’histoire de deux personnages en l’occurrence « Elyn » et « Eric ».

C’est ainsi que je me plonge dans les premiers chapitres ou je découvre « Elyn », 5 mois et 3 semaines plus tôt, elle est donc la première protagoniste de l’histoire et par la même occasion narratrice. Elle se lève à la bourre et doit mener son petit frère à l’école, évidemment elle arrive en retard. Dans un second temps, on découvre « Eric » un second narrateur et protagoniste de l’histoire qui se retrouve embrigadé au milieu de ses amis, avec qui, il n’a plus les mêmes aspirations. 

Cette œuvre est écrite à la première personne et, vous le savez bien, je préfère totalement. Cela me permet de m’immerger plus facilement dans une histoire. 

Pour « Elyn », la vie n’a clairement pas de sens et son objectif est déjà tout tracé, elle a même programmé cela pour dans exactement six mois, deux semaines et quatre jours. 

Alors que les cours viennent de finir, « Elyn » est percutée par quelque chose et se retrouve à l’hôpital en compagnie d’ «Eric », les deux protagonistes viennent de se rencontrer 

Entre nos deux protagonistes une belle histoire est en train de naître. Certes aucune idée de la direction qu’elle va prendre mais les prémices en sont magiques.

L’auteure joue avec les mots d’une façon exceptionnelle. Certes les sujets abordés sont forts de sens, mais tellement d’actualité et donnent tellement matière à réflexions. Prenons l’exemple d’un dialogue tiré de l’œuvre ou clairement « Loïc » le personnage dont on parle dans l’extrait est purement et simplement un « Pervers Narcissique » sauf que subtilement l’auteure le définis sans employer ce mot. Voici l’extrait pour que vous compreniez mieux mon propos :

« — Il est dégueulasse. D’un, il n’a pas à te traiter comme ça.  De deux, tu n’es pas responsable, il cherche à te faire culpabiliser, il veut justifier son comportement en te faisant passer pour la coupable. De trois, tu es magnifique, tu n’as pas besoin de te rendre malade à cause de lui. Il faut que tu sortes de cette relation toxique ! »

Les rêves assez sombres d’ « Elyn » persiste chaque nuit, le compte à rebours ne cesse de se rapprocher de la date fatidique. A cet instant de l’histoire, j’ai envie de la prendre dans mes bras pour la protéger, la soutenir. Qui sait, peut-être « Eric » va en faire de même ?…. 

Un simple baiser sème le trouble dans l’esprit d’ «Elyn », qui pour ne pas qu’«Éric » s’accroche sentimentalement, s’éloigne. Malheureusement il est amoureux et à cet instant, dans l’histoire, le lecteur que je suis souffre de la situation sachant la finalité après le mois, trois semaines et six jours qu’il reste dans le compte à rebours qu’elle s’est fixé! 

Il y a un passage sur lequel j’ai bondis de mon fauteuil. Comment Rémi peut-il détester cela, impossible. Enfin voici l’extrait qui a réussi à me faire bondir :

« Je sais qu’il aime la musique, les crêpes et qu’il déteste le café. Sérieusement, qui n’aime pas le café? »…

Dans cette œuvre, l’auteure nous mène par le bout du nez jusqu’à la date fatidique, nous laissant souffrir avec la protagoniste. Elle aborde des sujets durs et percutants mais ce livre est une véritable pépite sincèrement et je vous invite à le lire sans plus tarder, en plus il vient de sortir chez les Plumes de Mimi Éditions.

Je suis convaincu que nous allons encore entendre parler de l’auteure en l’occurrence « Maela Duru »

Note à l’auteure: Sache que j’ai adoré ton mot à la fin, d’ailleurs je vais également te remercier car en lisant ce livre, tu m’as fait me sentir VIVANT !!!!!