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Dans le regard de Fred
31 mai 2023

Spécial Black Ink - Chronique de "Jeu Vespéral" par Angel Arekin

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Bonjour mon Cercle Amical, dans mon spécial Black Ink sur mon blog, j’étais obligé de lire un livre de cette auteure.

J’ai décidé de lire le dernier que j’ai acheté d’elle lors du Dark lover Fest à Toulouse. 

Je vais donc vous parler aujourd’hui de « Jeu Vespéral » D’Angel Arekin évidemment chez Black Ink.

Alors déjà la couverture de ce livre est magnifique, évidemment ce n’est que mon avis.

Je vous informe aussi que ce livre est destiné à un public TRÈS averti.

Résumé Amazon :

« DARK ROMANCE

Et si se désirer était un crime ?
Hannah et Laurent s'aiment d'un amour fusionnel, d'un amour destructeur, mais refusent d'assouvir leur désir l'un pour l'autre.
Au siècle des lumières et des libertinages, ils libèrent leurs désirs et leur frustration en plongeant toujours plus profondément dans les dérives.
Mais leur amour les obsède. Ne pas l'apaiser devient une lente torture que Laurent transforme peu à peu en jeu.
"Gémis, Hannah", puisque c'est tout ce qu'elle peut lui donner, pour ne pas sombrer dans le vice et la volupté.
Mais n'est-ce pas déjà trop tard ? S'aimer est-il un crime ? Se désirer à ce point est-il encore humain ?
Des pas semblent se rapprocher de la chambre où ils s'étreignent. Des pas qu'ils craignent et espèrent. Des pas qui peuvent les détruire.
Comme autrefois... »

Extraits au hasard :

« Il se fendit d’un sourire lascif qui ne fit qu’accroître la vilenie de ses traits mutilés. Laurent resserra aussitôt son étreinte autour de mes hanches. Beautancourt embrassa d’un regard sa main posée sur ma taille, puis effleura la courbe de ma poitrine. Il me scruta longuement avant de se tourner enfin vers Laurent. Je le forçai à me lâcher et m’avançai vers Beautancourt. »

« En guignant les jeunes vierges, je me rends compte à quel point Laurent les a proprement manipulées et immergées dans les mœurs du libertinage. En dépit des limites qu’il s’impose d’ordinaire, je trouve ce procédé tout simplement révoltant. Je lâche sa main d’un geste brusque sous la table. Il m’adresse un regard apitoyé, les sourcils relevés. Je me demande s’il peut encore comprendre la cause profonde de ma colère, tant il se perd dans l’alcool et la déraison. Il n’en laisse rien paraître, sinon ce rapide coup d’œil désenchanté. Au contraire, il préfère narrer les leçons qu’il a prodiguées à ces jeunes donzelles. De la chair fraîche pour ce vampire affamé. »

« La bibliothèque de Vaux-le-Marsant était une vaste pièce circulaire noyée sous un déluge de livres, que soutenait tant bien que mal une multitude d’étagères nichées le long des murs. Un large secrétaire avait été agencé au milieu de la pièce. À sa droite, une méridienne de velours bleu nuit, ainsi qu’un guéridon sur lequel reposaient diverses bouteilles de liqueurs. À sa gauche, une deuxième table de travail agrémentée de deux fauteuils damassés. Charles était assis à son bureau, un cigare coincé à la commissure des lèvres. Il avait le nez plongé dans un ouvrage duquel il prenait des notes avec assiduité. La passion de Charles était de lire beaucoup et de tirer ensuite des philosophies et des théories alambiquées des œuvres qu’il avait dévorées. Il établissait une morale licencieuse et raffinée qu’il changeait et variait au gré de ses envies et des saisons. »

C’est ainsi que je me plonge dans ma lecture, non sans avoir lu « L’avertissement » de l’auteure ainsi que la citation qui ouvre cette œuvre du Marquis de Sade. Quelque chose me dit que je vais l’adorer ce livre.

Dans les premières pages je fais connaissance avec « Laurent » et « Hannah » protagonistes de l’histoire. 

Hannah est ainsi la narratrice de l’histoire. Écrite à la première personne.

Je découvre qu’ils sont mari et femme, cependant Laurent vagabonde de corps en corps sans JAMAIS toucher sa femme. Semble-t-il l’un des serments de leur mariage.

Tout deux s’offrent la possibilité d’avoir des amants et maîtresses et ne s’ébattent que platoniquement. J’ai hâte d’en savoir plus sur ce couple si particulier je dois l’avouer. 

Tandis que Laurent tente d’aller plus loin pour posséder l’intimité de sa femme qui ne cède pas, il insiste pour avoir le récit de ses frasques avec ses amants. 

Soit-dit en passant, ils souffrent tous les deux de ne pas pouvoir faire l’amour ensemble. 

J’ai adoré un chapitre, décrit une nouvelle fois à la perfection par l’auteure. Celui de l’anniversaire d’Hannah. Angel use et abuse de notre patience en jouant avec les mots habilement. Ceci étant dit, j’ai vraiment réussi à m’immerger totalement dans ce château auprès de se marquis et des invités. D’ailleurs mon prénom n’est peut-être pas innocent à cela étant donné que je m’appelle Frederic…

Note à l’auteure : j’ai un point commun avec Hannah au sujet de la ville de Paris, voilà un extrait pour confirmer mes propos :

« J’aime cette ville, ses marchés, ses gens bruyants, ses maisons stylées, ses vieux quartiers, sa déchéance et cette beauté toujours présente dans chaque rue, hôtel ou palais. Il règne une atmosphère grisante à Paris, une ambiance qui n’existe en aucun autre lieu. Des milliers de personnes à rencontrer, des milliers de choses à accomplir avec cette impression que le temps manque pour ne rien laisser au hasard. »

En poursuivant ma lecture je découvre le passé pour ainsi dire tendancieux sans trop en dévoiler d’Hannah notre narratrice et protagoniste de l’histoire.

Angel Arekin traite des sujets licencieux et cruels ( osais-je dire), certainement dans les bonnes mœurs libertines du XVIII eme siècle. Malgré tout c’est dur de lire certaines choses, évidemment je m’y attendais étant donné que ce livre est une Dark. Ceci étant dit, l’auteure n’est aucunement vulgaire et je dois clairement vous parler des quantités de recherches qu’elle a dû effectuer pour la façon d’écrire cette œuvre, tant pour l’histoire que pour le vocabulaire employé, d’ailleurs je souhaite vivement qu’elle aborde le sujet lors de l’interview. 

En tout cas, j’ai apprécié cette fin, cette «  boucle » bouclée pour ainsi dire. Je ne m’attendais pas à celle-ci je l’avoue MAIS elle est encore plus forte de sens.

Avant de conclure ma chronique, je tiens à remercier l’auteure pour les bonus ainsi que l’éditrice en l’occurrence Sarah Berziou d’avoir rééditer cette œuvre dont j’ai pris plaisir à lire…

Durant les pages de ce livre, j’ai aussi apprécié que Angel nous distille des savoirs, et vous le savez j’apprécie m’enrichir culturellement. 

Évidemment ce livre peut choquer, interpeller MAIS surtout il réussit à faire s’interroger le lecteur. 

Un sentiment qui se ressent dans les pages de cette œuvre, l’amour qu’il soit cruel, pervers, n’empêche qu’il existe entre les différents protagonistes. Ce livre vous allez autant l’adorer que le détester mais ce qui est clair c’est qu’il va interpeller le lecteur.

Alors dites Moi tout, qui l’a lu ou à l’intention de le lire ?….

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