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Hello Marie, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?

Coucou Jean Frédéric. Me voici installée et toute ouïe. Personnellement, c’est le café, mais je n’oublie pas que je te dois un mojito !

Bien, alors Marie, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est Marie Tavernier ?

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Question très compliquée, en effet. Si je devais résumer, je dirais que je suis une grande rêveuse dans une vie tout ce qu’il y a de plus banale. Maman, femme active, je n’arrête pas, comme beaucoup.  Je travaille dans les RH. J’aime ce métier autant pour le côté humain que juridique. Décortiquer les lois, c’est mon truc, un autre type de lecture disons. Alors oui, en dehors de cela, il faut bien décompresser, ce que je fais en lisant, en me perdant dans mes pensées, en tissant des histoires, etc. 

Comment fais-tu pour tout conjuguer ?

Je pense que l’on a tous un truc qui nous tient, qui nous prend du temps sans pour autant nous le gâcher puisqu’on s’éclate. J’écris quand je peux, le soir, le weekend, quand j’ai un temps mort dans la journée… en gros, quand je n’ai plus que ça à faire et ça fonctionne.

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ?

Il n’y a pas de cadre particulier. La technologie actuelle nous permet une souplesse incroyable en la matière. Du moment que j’arrive à me mettre dans ma bubulle, je peux écrire de n’importe où (mon lit, mon canapé, le train, une salle d’attente… le pipiroom…).

Qu’est ce qui t’a donné l’envie d’écrire ? et ton déclic ?

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu des histoires en tête et écris dès que j’ai été en mesure de le faire. Ma mère a une armoire entière de cahiers, classeurs et autres contenants mes premières proses dans mon ancienne chambre d’ado. J’ai commencé par des petites choses, des poèmes, des nouvelles, puis la vraie vie a fait son entrée. Après avoir tout mis de côté durant de longues années, la lecture ayant remplacée l’écriture, j’ai réalisé que lire les autres ne me suffisait plus. Il m’aura fallu atteindre les trente-cinq ans pour laisser un manuscrit sortir de mon ordinateur pour me confronter au regard des autres, mais je l’ai fait. C’est tout ce qui compte. 

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?

Mes sources d’inspiration ne sont pas ma vie, ou très peu. La raison ? Tout simplement parce que le monde regorge de sujets bien plus intéressants. Ce que j’aime, c’est me pencher sur un sujet, un concept, le petit truc pas trop connu dont on ne parle pas assez et qui le mérite pourtant. Pour ce faire, j’apprends tout ce que je peux. C’est en apprenant que j’arrive à créer une histoire, à restituer ce que j’ai appris, non sans glisser mon avis au passage, évidemment. C’est ce que j’ai fait pour Love not s’Cam et j’ai adoré. 

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?

(J’espère ceci-dit que mon retour au sujet de ton livre en l’occurrence « Love not s’ Cam » publié sur mon blog va déjà donner aux lectrices et lecteurs l’envie de te lire).

Eh bien, je leur dirais que peu importe que mes histoires plaisent ou non, elles sont écrites avec amour, humour et bienveillance. C’est une petite fenêtre sur mon monde que j’offre avec le cœur à chaque histoire. 

Je ne doute pas une seconde que ton retour puisse donner envie. Tu as parlé de mon roman comme je l’ai écrit, de manière vraie et juste. Je t’en remercie beaucoup d’ailleurs.

D’ailleurs serait-il possible que tu me parle de ce livre. D’où t’es venue l’idée ? combien de temps as-tu mis pour l’écrire ? etc etc en clair je veux tout savoir ?

Love not s’Cam est né d’une conversation avec ma meilleure amie. Elle sait combien j’ai l’esprit ouvert et en tombant sur un reportage, elle m’a dit « chiche, tu t’y colle ». Comment te dire que l’idée m’a séduite immédiatement. J’avais mon idée sur le sujet, j’ai vu tout de suite comment l’amener et quoi en faire pour le mettre à la portée des lecteurs. 

Comme tu as pu le lire à la toute fin, pour ce roman, j’ai eu une aide précieuse. Il m’a donc fallu trouver mon acolyte. Dès que ce fût chose faite, ça a fusé. Commencé début avril, j’ai posé le mot fin le 31 décembre, date que je m’étais fixée.

En 3 mois de temps, j’ai appris beaucoup plus que je n’attendais au départ, mon plan a été modifié, adapté, amélioré. Cette histoire est particulière de part la manière dont elle a vu le jour. Tout ce que je peux en dire, c’est que j’en suis très fière. 

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ?

Question très, très compliquée. Un quatre main avec moi est la garantie de se taper la migraine du siècle. Je fais des tableaux pour tout, j’organise, je gamberge… en bref, je suis une emmerdeuse. Cependant, il y a plusieurs auteures avec lesquelles j’aimerais énormément écrire. Tout d’abord ma meilleure amie, Wylia A., et pourquoi Molly Reagan, une auteure que j’admire et qui sait comment parler à mon petit cœur tout mou. 

Pourrais-tu me parler de tes livres déjà écrits ?

Pour le moment, autre que Love not s’Cam que tu as pu découvrir, je compte trois manuscrits complètement terminés et trois en cours de finitions. Chacun est différent tant sur le thème que sur l’ambiance. Certains sont des contemporains purs, d’autres au contraire très axés feel good, un concentré de connerie comme j’aime le faire. L’humour est une bonne manière d’amener les choses selon moi, je m’éclate dans la dérision. 

Ton tout premier manuscrit finis ?

Mon tout premier manuscrit fini date d’il y a quelques années maintenant et je devrais vraiment le retravailler pour oser le sortir. Ma plume a bien évolué depuis. Pour teaser un peu, je peux te dire qu’il y a un meurtre en fond, un jeune homme secret, une jeune avocate intrigante et un beau bordel autour de tout cela. 

Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ?

J’ai fait le choix de soumettre en maison d’édition parce que je ne me serais pas vu me lancer dans cette aventure sans filet. Je suis d’ailleurs très heureuse d’avoir eu la chance de signer avec la maison d’édition Studio 5 grâce à laquelle j’ai beaucoup appris. Je ne ferme pas la porte à l’auto-édition, pour le moment, j’en suis là et cela me va très bien. 

Avant de conclure le chapitre auteure, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ?

Un scoop… je suis très nulle à ça. Disons que, le mot « connard » avec moi, peut prendre une tout autre dimension… 

Passons à l’aspect lectrice. Comment choisis-tu tes lectures ? Quels sont tes styles de prédilections ?

Le choix de mes lectures peut être très aléatoire. Je peux autant m’arrêter sur une avis, une cover, un résumer, ou tout simplement y aller les yeux fermés selon les auteurs. Je suis très fan de feel good, de contemporain, moins de dark. Pour lire une dark romance, j’ai besoin d’avoir déjà l’auteure et de savoir où elle va m’emmener. Peu ont réussi à remporter mon suffrage, mais j’ai mes valeurs sûres. 

Ton auteur(e) favori(e) ? (Des raisons évidentes à ton jugement …)

Pour le feel good, sans contest, Ana P. Llorens. 

Niveau contemporain, outre les deux auteures que j’ai déjà citées plus haut, ce sera Aurore LC, seule ou en quatre mains avec Octavie, elle a toujours su retourner mon cœur et mon esprit sans fausse note. 

Sur du dark, bien qu’Aurore sache me transporter, je ne peux pas passer le talent de Alexia Maze Perkins sous silence, elle sait me parler, me faire flipper, m’amener à me questionner, retourner mes idées préconçues comme personne.

On est d’accord, ça fait plus d’une auteure, mais je n’ai pas pu choisir !

Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ?

Le tout premier roman que j’ai lu hors classiques et lectures imposées en classe, c’était le Silence des Agneaux. Puis j’ai rencontré la plus de Frédéric Dard et c’est parti en live !

Ton coup de foudre littéraire ? Le livre qui t’a le plus bouleversé ? (Les raisons à cela)

Le livre qui m’a le plus bouleversé, je ne pense pas me tromper en disant que c’est Au péril de de perdre de Angélique Daniel. Elle traite d’un sujet très complexe et très peu connu. Je n’imagine même pas les heures de recherche qu’il lui a fallu pour pousser aussi loin. Et alors la morale… mon petit cœur n’a pas résisté. Elle nous définit l’amour avec une force qui laisse sur les fesses.

Pour nourrir ma curiosité, j’aimerais aussi te demander si tu regardes la télévision, des séries peut-être ou des films, dis-moi tout ?

Je regarde de moins en moins la télé, mais je n’ai rien contre un bon film ou une bonne série. 

Niveau cinéma, je serais plutôt action avec des voitures, des flingues, de l’humour… j’adore (un petit expandables, ou RED par exemple).

Niveau série, je peux aller dans n’importe quel style allant de Blacklist à Shadow Hunters.

Et la musique dans ta vie, a-t-elle une place ? Tes goûts …

Dans la mesure où j’ai tendance à commencer ma playlist en même temps que mon plan quand j’écris, autant dire que la musique m’est essentielle. De prime abord, je serais plutôt attirée par le rock, le punk, la country. Après, la variété, comme tout le monde ou presque je pense. Mais je ne me ferme à rien. Ce qui me touche en premier dans une chanson, ce sont les paroles. Là encore, c’est la plume de l’auteur qui m’appelle et me parle. 

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens ou l’on peut te découvrir ?

Comme je ne suis pas très copine avec les réseaux, rien de très original. On peut me retrouver sur insta, facebook ou tiktok en tapant marie tavernier auteure.

Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?

J’adore le concept de ton blog. Il est vivant, il respire l’authenticité et l’amour de la lecture. En bref, j’adore ! Ne change rien !

Où va-t-on avoir la chance de te croiser en salon cette année ?

J’étais présente à Mons en mai, mais tu as préféré la chaleur du sud à celle de la Belgique, et toc. 

Je ne ferai pas d’autres salon cette années, mon emploi du temps risque de ne pas me le permettre. Je ne manquerai pas de communiquer pour 2024 quand j’en saurai plus. 

Et enfin quels sont tes vœux et résolutions pour l’année 2023 ?

Continuer, évoluer, faire rêver. Ce sera déjà pas mal. 

Marie, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Aux plaisirs de se rencontrer bientôt.

Un grand merci à toi pour ton temps, ta lecture, ton retour mais surtout pour avoir adhéré à mon message particulier. Au plaisir de te rencontrer, je te dois un mojito !

 

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