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Dans le regard de Fred
25 mai 2023

Spécial Black Ink - Robyne Max CHavalan nous invite dans les bras de Morphée!

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Bonjour à toutes et tous, aujourd’hui je viens vous entretenir sur l’un des derniers livres de mon auteure « Chouchou ». Évidemment nous sommes en plein cœur de mon SPÉCIAL Black Ink, vous vous doutez bien que c’est ton une auteure de la maison d’édition de Sarah.

Bref, assez de mystère, je vais vous parler du livre « Dans les bras de Morphée » de Robyne Max Chavalan.

D’ailleurs parce que je suis un blogueur curieux, Robyne je souhaite que tu me parles de ce livre, combien de temps as tu mis pour l’écrire? 

Bonjour Jean Frédéric. Merci pour ce beau retour et cette belle mise en avant. Alors pour répondre à ta première question, j’ai mis quatre longues années pour écrire Morphée. Le problème n’était pas l’histoire en soi, mais plutôt toutes les recherches que j’ai dû faire pour être crédible dans ce genre. 

Ou as-tu trouvé l’inspiration? 

Les recherches encore une fois m’ont donné énormément de matière pour une histoire qui au début était très simple. Une recherche en entraînant une autre, j’ai découvert ou redécouvert une multitude de choses qui m’ont permis d’étoffer mon histoire, ses personnages et les rebondissements entre eux.

Qu’est ce qui t a donné l’idée ?…

L’idée de ce livre m’est venue au cours d’une visite de Paris à pied sous le prisme de l’érotisme (Paris Zig Zag : Le Paris érotique au XIXème). Le concept est de faire une promenade guidée de Paris pour visiter les grands lieux associés au thème. Dans ce cas, nous avons visité les rues des anciennes maisons closes, vu même certains immeubles existants encore, appris foule d’anecdotes liées aux célébrités et aux courtisanes de l’époque… J’ai adoré et surkiffé tout ce que j’y ai appris. Et voilà, Morphée était née dans mon esprit.

Résumé Amazon :

« 1858. Appolonie de Mirancourt, la superbe fille du directeur du Louvre est courtisée ardemment par le beau et charismatique Arkadi, comte Leonidov. Deux ans plus tard. Appolonie, désormais comtesse Leonidova, se rebelle. En effet, dans le Paris des Lumières coquin, son mari, celui que l’on surnomme le Lion vagabond de Russie, agit comme tous les autres hommes de sa condition et la délaisse au profit des maisons closes... Appolonie ne peut ni l’accepter ni le supporter. 
Elle n’a qu’une idée en tête : le reconquérir. Et si pour cela, elle doit devenir courtisane pour qu’il la remarque, alors qu’à cela ne tienne ! 
Sous les traits de Morphée, demi-mondaine au masque de papillon mystérieux, elle va enflammer l’imagination des uns et déchaîner la passion des autres. 
Ce qu’elle n’avait pas prévu ? 
Être prise au piège de ses propres fantasmes et désirs. Entre désillusion et découverte de sa sensualité, elle devra composer aussi avec le poids des convenances de la bonne société. 
Femme convoitée dans un univers d’hommes avides de vengeance, Appolonie pourrait perdre bien plus que ce qu’elle pensait. Tout a un prix dans les bas-fonds de Paris. Surtout celui de la liberté d’aimer. »

Extraits au hasard :

« Cet état d’esprit batailleur convenant beaucoup mieux à mon tempérament, je me jette à corps perdu dans les préparatifs du mariage. J’accompagne ma mère et Marie partout où il le faut, gardant toujours en mémoire les avertissements d’Arkadi. Au fond, ce n’est guère compliqué de m’en souvenir, Roman, son secrétaire particulier, n’étant jamais très loin.

Nombreuses sont les fois où je le fixe d’un œil noir. Je n’ignore pas qu’au moindre faux pas de ma part, il ira le colporter à son maître. Je comprends bien que, tout comme j’ai un rôle que la société m’a dévolu, Roman a le sien à tenir.

Ce n’est pas pour autant que cela me plaît. Mais, je dois feindre. Au fond, j’espère que mon mariage me délivrera de tous ces faux-semblants.

J’ai peut-être tort de raisonner ainsi, mais si je me mets à opérer d’une autre façon, je serai alors capable de rompre les fiançailles. Or, c’est désormais impossible. »

« Mon mari est soucieux de moi à sa façon. Il n’y a pas un matin où il ne met pas un point d’honneur à prendre son petit déjeuner avec moi et à s’enquérir de ma santé. Pas un dîner non plus qu’il ne passe pas en ma compagnie en m’écoutant parler des dernières œuvres reçues au musée. Arkadi ne se lasse jamais de m’entendre discourir des heures sur tel vase grec ou telle autre poterie perse… Quelques rares fois, il partage avec moi son expertise ou me raconte ses voyages dans les pays d’orient comme la Chine ou l’Inde. »

« Elle est la différence dans un monde d’uniformité. La fleur sauvage dans le parterre bien travaillé. Elle est une créature indomptable et rebelle à l’autorité qui reste à la lisière de mon esprit, comme un rappel constant qu’il fut un temps, je possédais encore une conscience…

Je la retiens par le bras et la tire violemment vers moi. Mes lèvres s’abattent sur les siennes alors qu’elle crie de douleur. Mais dans la brume courroucée qui est la mienne à cette seconde, je ne réfléchis plus à rien.

Je veux juste qu’elle se soumette. Comme une bonne épouse le ferait.

Au lieu de quoi, Appolonie ne résiste pas et s’immobilise totalement jusqu’à devenir une simple poupée de chiffon contre moi. »

Évidemment je lis docilement l’avant propos ou l’auteure nous explique les raisons de l’écriture de ce livre. Nous rappelant les principes de la vie au XIXe siècle pour les femmes. 

Ceci étant lu. Je me plonge de mon plein gré dans la lecture «  Dans les bras de Morphée » et je vais donc faire connaissance avec non pas la protagoniste comme j’ai l’habitude de te le dire MAIS l’héroïne dans ce contexte la, celle que Robyne a créer.

Dès le début de ma lecture, le prologue me fait faire un voyage dans le passé étant donné que je suis plongé dans le Paris de 1860…

L’Héroïne triste, désolée et pire même frustrée dans sa vie de couple veut je la cite :

« Je veux être de ces femmes-là. Celles que l’on dit de mauvaises mœurs. » 

Dois je oser dire que c’est ainsi que je les préfère les femmes ?( sourires quel homme n’est pas de mon avis sincèrement ?)…

Toujours au début du livre, elle nous décrit son mari employant les adjectifs solitaire, secret. Dévoilant son passé trouble et ses paradoxes tel qu’il peut être, parfois froid et cruel ou tout au contraire charmant et attentionné. Toujours est-il qu’elle ose l’avouer haut et fort, elle l’aime et nous annonce à la fin du prologue un programme des plus alléchants je la cite :

« Je m’appelle Appolonie Yourevitch Leonidova et voici comment je suis devenue Morphée, la plus célèbre et mystérieuse courtisane de Paris et voici comment j’ai séduit mon mari. »

En lisant les adjectifs « impulsive », « rebelle », je sais déjà que je vais l’adorer l’héroïne, surtout lorsque je lis selon ses propos:

« Je refuse que la société me dicte ma conduite. »

Ce livre est écrit à la première personne et j’avoue apprécier cela. La lecture de Robyne, je l’encense car tout simplement je l’adore, ceci étant dit, elle est talentueuse, fluide et addictive pour ma part. 

Finalement je constate que ce livre est écrit à deux voix.  En l’occurrence celle d’Appolonie et celle de Arkadi. Ils se rencontrent dans un restaurant.

Pour celles et ceux qui connaisse mon affection particulière pour Paris, alors que je suis un fervent Sudiste amoureux de son coin de France, je vais vous retranscrire un court extrait du livre pour que vous compreniez mieux :

« La capitale française est connue pour être avant tout la ville de l’amour, de l’érotisme et du vice. »

En tout cas, l’héroïne se retrouve à jouer la voyeuse devant une scène qui va pour ainsi dire la déstabiliser et je profite de l’occasion pour vanter la plume de l’auteure, qui s’en être vulgaire reste explicite et immerge le lecteur que je suis dans la scène décrite.

Toujours dans ma lecture, j’apprends les raisons bien précises, évidemment que je ne vous dévoilerais pas, de la présence dans la capitale de Arkadi. Ceci étant dit, Robyne ne distille que très peu d’informations à ce sujet pour l’instant. 

Une fois sa proie appâtée, Morphée peut agir, certes elle ne se rendait pas compte de sa mascarade, jouant entre son mari et le cousin de celui-ci. Comme elle ne savait pas non plus quel était le vrai visage de la Païva. Comment va-t-elle réussir à parvenir à ses fins, dans ce mystère qu’elle a créé pour faire en sorte que son mari l’aime quant qu’elle ?… une reconquête qui va s’avérer complexe et particulière pour Appolonie…

Ne dit-on pas pour conclure cette chronique que finalement l’amour est plus fort que tout?… Certes dans cette œuvre il se décline de tellement de manière MAIS la force du sentiment réuni les deux êtres…. 

Je tiens à remercier Robyne Max Chavalan pour ce livre «  Dans les bras de Morphée » que j’ai dévoré… 

Tu restes mon Amie Ma chouchou Auteure n’en doute pas et je te remercie une nouvelle fois vis à vis des notes de l’auteure ou je garderai simplement ton conseil de goûter à la Vodka ( sourires )… 

Alors dites Moi tout, qui l’a lu ou à l’intention de le lire ?…

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