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J’avais lu ces trois livres en 2022, mais je ne publies qu’aujourd’hui cette chronique. dans le SPECIAL BLACK INK

 

Je viens donc ici même vous parler d’une duologie et d’un spin-off, celui d’une auteure « talentueuse », j’ose le dire. Une femme gentille, simple avec un caractère me faisant étrangement penser à l’une des personnages de ces œuvres.

Le silence des mots, Gary, d’Ange Edmon aux éditions Black Ink.

Résumé :

Laïana, jeune pédopsychiatre surdouée, intègre l'institut "Words for Ills" où elle compte bien mettre en application ses méthodes peu conventionnelles.

Elle se heurte immédiatement à Nils, juge pour enfants mais également businessman. Glacial, arrogant mais définitivement sexy.

Il a fait de cet institut un refuge pour ses petits protégés.

Leur point commun ? Le bien-être des enfants.

Leurs différences ? Tout le reste.

La guerre est déclarée, les stratégies se mettent en place, mais qui arrivera à conquérir l'autre ?

Entre une jeune femme en quête de stabilité et un séducteur désabusé, jalousies et affrontements rythment ce duel explosif.

Extraits : (j’ai choisi volontairement que des passages du tome 1, pour être certain de ne rien spoiler).

… « Cette nana ne me lâche plus la grappe depuis que j’ai eu le malheur d’avoir eu une aventure avec elle. Aventure d’une nuit, mais qui a eu la mauvaise idée de lui faire croire tout et n’importe quoi. Je ne suis pas ce genre de mec. Les histoires d’amour, le romantisme et les dîners aux chandelles, ce n’est pas pour moi. Donner son affection finit toujours par vous détruire, je l’ai appris très jeune et ne veux plus en faire l’amère expérience. »…

… « Ce repli sur soi est juste humain, un processus logique pour votre cœur, votre corps et votre esprit. La douleur, qu’elle soit physique ou morale, est insidieuse, elle se glisse en vous, sans jamais vous lâcher. »…

…« Oui, bon d’accord, il ne le sait pas, mais c’est quand même lui qui est allongé là, pas moi. C’est quand même lui le plus mal en point. Son visage, bien qu’exténué, n’a rien perdu de sa beauté. C’est un délit, ou du moins ça le devrait, d’être aussi beau ou de posséder autant de sex-appeal. Ce qu’il dégage, si je fais abstraction de son arrogance ou son trop-plein d’assurance, n’a pas d’adjectif assez fort. Je me perds dans l’azur de ses yeux quand il me fixe à nouveau. Je ne veux pas, je ne peux pas lâcher son regard, j’ai trop souffert de ce visage si paisible quand il luttait contre la mort. Il me serre la main, avec une tendresse que je ne lui connais pas, comme pour me dire qu’il est bien là, et qu’il a vaincu »…

Ma lecture a été prenante, addictive, j’ai dévoré ces livres en à peine quelques jours. J’en voulais plus, encore plus.

La plume de l’auteure est fluide, touchante. Des personnages auxquels l’on ne peut que s’attacher, qui vont nous faire rire, pleurer, angoisser, tout au long de cette belle romance, d’ailleurs que dire aussi des caractères bien trempés de ceux-là. Et enfin que dire des enfants de la fondation « Words for ills ». Je conclurai simplement en disant qu’après ma lecture, j’aime encore plus ma fille.

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Les nombreux dialogues immergent encore plus dans les scènes, Ange les maitrise à la perfection.

J’ai, même si cette duologie et ce spinoff sont des coups de cœurs, un vrai regret dans cette histoire. Ça se passe aux States, soit j’aime voyager, mais je suis un véritable amoureux de mon pays natal, la France.

Venons-en à Gary, toujours édité chez Black Ink, que l’on croise fort régulièrement dans les deux tomes du silence des mots. Ce spinoff se passe un an après la fin du second tome.

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Résumé 

L’ouragan Ireland Mc Allister revient balayer le quotidien de Gary après un an d’absence. 

Sous l’apparence impassible de la jeune femme se cachent des blessures encore à vif. Le beau tatoué est loin de la laisser indifférente, mais plutôt crever que l’avouer. 

Lui est irrésistiblement attiré par elle, mais habitué aux relations éphémères, il tente de se convaincre qu’une nuit devrait suffire à chasser cette obsession. 

Gary et Ireland sont comme le feu et la glace : incompatibles en surface, chacun perturbant l’équilibre de l’autre. Mais qui du brûlant architecte ou de la glaciale décoratrice aura le dessus ?

Extraits :

…« J’essaie de comprendre comment fonctionne ce mec. Je me risque à plonger dans les abysses de ses iris sombres, sans vouloir m’y perdre définitivement. Il est dangereux, j’en ai conscience depuis le départ. Depuis cette soirée où il s’est invité dans ma danse, où mon corps n’a fait que répondre au sien. Depuis cet instant où nos prunelles se sont comme reconnues. »…

…« Chacun de ses tatouages m’offre une histoire, chacune de ses caresses une trêve. Nos yeux se clouent l’un à l’autre quand je m’empale sur son érection, je descends lentement avant de remonter, puis de redescendre plus bas encore. Mon souffle se coupe quand Gary se cambre sauvagement et atteint ce quelque chose au fond de moi, à deux coups de me mettre échec et mat. Je redresse mon dos, arque mes reins, et appuie mes deux paumes sur son torse pour entamer une danse que je connais très bien, mais que je ne chorégraphie correctement qu’avec Gary Harper. »…

…« Elle relève la tête avec prudence, sa main encore luisante de ce qu’elle vient de m’étaler sur le ventre, mais elle ne dit rien. Je ne sais pas ce qu’elle a appliqué sur mes abdos, ce que je retiens, c’est que ça pue, et que son toucher me rend toujours aussi dingue. Comme son caractère. Comme elle. — Excuses acceptées, chuchoté-je en frôlant ses lèvres sans les toucher. Elle ferme les yeux, anticipant un baiser que je lui refuse. Elle m’emmerde copieusement. Elle et ses défenses, elle et sa peur ou sa fuite du bonheur. Elle et son incapacité à se laisser aller. Elle rouvre les yeux et me fusille de son regard noir en passant. »…

Évidemment nous reconnaissons la plume de l’auteur, plus audacieuse encore. L’histoire gravite autour de l’environnement des deux tomes du silence des mots et l’on découvre deux personnages, disons pour ne pas dévoiler grand-chose, assez haut en couleurs et aux caractères bien trempés.

Je ne regrette pas ma lecture de ce spinoff et je remercie l’auteure de l’avoir écrit.

Ah oui de nombreux passages grandement érotique ou Ange a réussi à nous plonger, et j’ai pu à loisirs nourrir ma nature très voyeuse et j’ai énormément apprécié. Ceci-étant dit, rien n’est vulgaire, ni cru juste érotique.

J’ai hâte de me replonger dans le nouveau de Ange lorsque j’en aurais l’occasion.