Hello David, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?
Merci pour ton accueil Jean Frederic, on peut se tutoyer évidemment. Pour moi ce sera volontiers un petit mojito
Bien, alors David, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es auteur, lecteur, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est David Ruiz Martin ?
Alors... Je prends mon souffle... je suis marié et père d’un petit garçon de 4 ans, je vis dans un petit village suisse entouré de vignes et de deux lacs (Neuchâtel et Bienne), je suis menuisier de métier, à mon compte, et mes passions sont le cinéma (thrillers, horreur etc) la musique en tout genre (ancien dj de musique électro, entre 20 et 30 ans) et aussi, les jeux vidéo (tout ce qui se rapporte à la fantasy/dark fantasy, dans le genre Dark Souls ou plus récemment Elden Ring pour les connaisseurs)
Comment fais-tu pour tout conjuguer ?
De mon mieux... mais c’est vrai que parfois, je ressens une frustration, par manque de temps pour à peu près tout. Il me faudrait deux vies pour tout conjuguer, ou travailler à mi-temps, mais c’est pour le moment impossible.
Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteur si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ?
Derrière mon écran Mac, dans notre salon, dos à la télé. Je ne m’imagine pas m’enfermer dans une pièce pour écrire, comme certains. J’aime que ça vive autour de moi. Et de toute manière, j’écris avec un casque sur les oreilles, musique forte.
Qu’est ce qui t’a donné l’envie d’écrire ? et ton déclic ?
Étant enfant, je n’aimais pas trop lire. Puis à 12 ans, j’ai découvert les « Livres dont vous êtes le héros ». Ensuite, vers 15/16 ans, j’ai commencé à dévorer à peu près tous les Stephen King (pas très original), et ça a été un impact dans ma tête. Petit à petit, j’ai eu envie d’écrire des histoires aussi prenantes que le King. Sans vraiment me lancer. Puis, vers l’âge de 30 / 32 ans, je me suis réellement mis à écrire mon premier roman, que j’ai sorti 2 ans plus tard.
Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?
Effectivement, pour ma part je puise parfois dans mes propres expériences, que ce soient des pensées ou du vécu. Mais pour ce qui est de mes sources d’inspiration, je dirais qu’elles sont très diverses et aléatoires. Je tente toujours d’imaginer une histoire que je n’ai encore jamais lu, ou vu en film. C’est un exercice difficile mais grisant quand on trouve une idée qui n’a pas encore été écrite.
Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?
Que ce n’est jamais trop tard, et que mes histoires sont toutes très différentes, bien qu’elles sont souvent assez sombres (mais toujours très humaines dans leur approche).
(J’espère ceci-dit que mon retour au sujet de ton livre en l’occurrence « Le berceau des impurs » publié sur mon blog va déjà donner aux lectrices et lecteurs l’envie de te lire).
D’après ce que j’en ai lu, tu as plus qu’aimé... Je ne me fais donc aucun doute là-dessus !
D’ailleurs serait-il possible que tu me parles de ce livre. D’où t’est venue l’idée ? combien de temps as-tu mis pour l’écrire ? etc etc en clair je veux tout savoir ?
(Je vais tenter de ne pas me spoiler...) Je dirais, que j’ai toujours voulu aborder le sujet d’une personne qui s’introduirait chez nous et, sans que nous n’en sachions rien, se mettrait à nous épier de jour et de nuit...
... et aussi, traiter de cette maladie mentale qui touche un des personnages principaux.
Je crois avoir mis 15 mois à terminer le premier jet.
Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ?
J’ai déjà eu l’occasion d’en parler un peu avec l’auteur, ce serait, si nous trouvions le temps et l’idée, avec un certain Pier Paolo Corciulo, un auteur de polars qui vit tout près de chez moi. J’aime son approche psychologique de ses personnages, et je pense que nous pourrions faire quelque chose de bien.
Pourrais-tu me parler de tes livres déjà écrits ?
Mon 2ème roman, « Que les Murs nous gardent », est une histoire qui se déroule dans un manoir. On le devine hanté, mais j’ai tenté une approche plus originale, car on suit deux histoires différentes : celle au présent et une seconde, un siècle auparavant. Et évidemment, à un moment, les deux histoires se croisent et les révélations s’enchainent...
Mon 3ème roman « De Racines et de Sang », signé chez Ramsay Éditions, est une histoire ancrée dans mes racines espagnoles. On suit les pas de Raúl, journaliste, qui part pour Madrid et pour tenter de retrouver le premier amour de son grand-père, une gitane danseuse de flamenco, qu’il a connu durant la guerre civile espagnole et perdu de vue après la guerre. Une histoire de racines justement, car mes grands-parents ont vécu la guerre et mon père, la dictature à Madrid sous le régime de Franco. Il y a beaucoup de mon histoire dans ce roman.
Mon 4ème « Seule la haine », signé chez Taurnada, est un thriller psychologique. On suit les pas de Elliot, 15 ans, qui prend en otage le psychologue de son frère aujourd’hui suicidé, car il le tient pour principal responsable de sa mort. S’ensuit une lutte verbale (surtout), ou le psy est souvent déstabilisé par l’intelligence de l’adolescent. C’est une histoire assez personnelle, car j’ai moi aussi vécu, à l’âge de 14 ans, le suicide de mon cousin que je considérais comme un frère. Les questions et la haine que subit Elliot sont à peu de choses près les mêmes que j’ai vécu à cet âge. Mais ce que fait ce jeune homme va bien au-delà de ce que j’aurais été capable à son âge.
Mon 5ème roman, « Requiem des Ombres », signé aussi chez Taurnada, est un thriller quelque peu ésotérique. On suit les pas d’un homme de 57 ans, qui revient dans sa ville natale pour tenter d’élucider la disparition de son petit frère. Durant ses recherches, il va tomber sur une jeune femme aux dons étranges, et qui va l’aider dans sa quête de vérité.
Ton tout premier manuscrit finis ?
Mon premier roman que j’ai terminé, et autoédité, est « Le Syndrome du Morveux ». Il n’est plus en vente car j’aimerais le reprendre, le réécrire totalement et le sortir pour ses 10 ans... en 2024
C’est un thriller, une histoire de vengeance. Je n’en dirai pas plus
Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ?
Mes romans 3, 4 et 5 ont été édités dans des maisons d’édition. Mais pour ce dernier, j’ai opté, par choix, pour revenir à l’autoédition. Comme une envie de retenter l’aventure.
Avant de conclure le chapitre auteur, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ?
J’en ai plusieurs ! (De projets) L’écriture éventuelle de la suite de mon tout dernier roman (mon 7ème, encore signé nulle part). Aussi, l’écriture de thrillers jeunesse, pour les 10/13 ans. J’ai quelques idées qui pourraient plaire aux plus jeunes.
Passons à l’aspect lecteur. Comment choisis-tu tes lectures ? Quels sont tes styles de prédilections ?
Le thriller, évidemment, mais j’évite tout ce qui touche des enquêtes policières. J’aime quand les personnages principaux sont des gens comme tout le monde, à qui il arrive des choses terribles.
J’aime beaucoup l’héroic fantasy aussi, avec des auteurs comme Robin Hobb et son « Assassin Royal »
Ton auteur(e) favori(e) ? (Des raisons évidentes à ton jugement …)
Stephen King, sans hésiter. J’ai toujours aimé comment il arrivait à créer une histoire au départ ma foi assez banale, pour nous entraîner ensuite dans le surnaturel ou même l’horreur, et que cela nous semble finalement plausible.
Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ?
Je ne me souviens plus du titre, mais le premier dont je me souviens vraiment, c’était un livre lu à l’école. Je devais avoir 8 ou 9 ans. Je me souviens juste d’une scène où une jeune fille découvrait quelque chose d’immonde déposé dans sa boîte aux lettres. J’avais pris peur, mais avait adoré ce moment.
Ton coup de foudre littéraire ? Le livre qui t’a le plus bouleversé ? (Les raisons à cela)
Misery, de Stephen King (oui, encore ). J’ai adoré la psychologie de cette infirmière fan de cet écrivain maudit. L’évolution des personnages et cette fin, qui n’épargne personne.
Pour nourrir ma curiosité, j’aimerais aussi te demander si tu regardes la télévision, des séries peut-être ou des films, dis-moi tout ?
Une des dernières séries que j’ai adoré, est « Dexter », pour la psychologie du personnage, ce serial killer à qui on s’attache vraiment.
Et la musique dans ta vie, a-t-elle une place ? Tes goûts …
Une grande place, oui. J’écoute un peu de tout, le rap un peu moins. Mes groupes préférés : Muse, Radiohead, Ghinzu, The Animen, Gorillaz, Puts Marie.
Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens ou l’on peut te découvrir ?
Facebook : David Ruiz Martin
Instagram: david_ruiz_martin
Tiktok : davidruizmartinauteur
Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?
L’idée est extra ! Et certaines questions, vraiment originales.
Où va-t-on avoir la chance de te croiser en salon cette année ?
Ce sera plutôt du côté de la suisse, mais j’ai pour le moment que très peu de dates.
Et enfin quels sont tes vœux et résolutions pour l’année 2023 ?
Rien de particulier, tant que la santé est là, tout le reste est superflu.
David, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Aux plaisirs de se rencontrer bientôt.
Merci pour ces questions, c’était un plaisir !