Bonjour à toutes et tous, aujourd’hui je viens vous entretenir sur un thriller psychologique dont Mon Amie Nelly Topscher m’a offert la chance de le lire avant la sortie.
Il faut avouer que Nelly est une excellente conseilleuse de bons livres et lorsqu’elle a lancé cet appel à « Chroniques » pour le roman d’un mystérieux auteur, j’ai adoré l’idée et ai postulé.
Voici donc mon point de vue sur : « Le berceau des impurs » de ….. David Ruiz Martin en auto édition.
Résumé :
« Dévastée par le décès de sa sœur, Joana et son mari partent quelques jours dans leur maison de vacances, au pied du lac Léman.
Pour tenter de se ressourcer. Trouver un nouvel élan à leur vie. À leur couple.
Mais là-bas, bientôt, des secrets volent en éclat. Le climat devient instable et Cameron, écrivain au succès modeste, délaisse sa femme pour son roman.
Alors, seule dans ces grands espaces, Joana s'adonne à la peinture, sa passion, jusqu'à rencontrer un jeune homme énigmatique, attirant mais instable, et avec qui elle entame un jeu de séduction dangereux...
... tandis que le mari sombre peu à peu dans ses délires littéraires.
Car Cameron est psychiquement fragile et bientôt..
... il commence à entendre des voix. »
Extraits au hasard :
« La victime était méconnaissable. Son visage, une ruine sanglante.
Mais l’autre frappa encore. Poursuivit son œuvre, seulement après avoir vomi tripes et boyaux non loin de ce corps à présent inerte. Pointa une nouvelle fois la mâchoire. La poigne maintenant la pierre s’enfonça au-delà de cette face ensanglantée. Elle plongea dans ce gruau tiède et visqueux, et dut à nouveau se tourner pour rejeter la bile de son estomac vide. »
« Aujourd’hui pourtant, le footing semblait le seul remède pour compenser les émotions de la veille. Courir. Décrasser son corps des excès de mauvaise graisse. Et son âme, de ses images tourmentées.
Cameron avait le sentiment que les arbres nus bordant le chemin étaient les branches squelettiques de la seconde toile de Joana. Et qu’ils se gaussaient à son approche. Les doutes le reprenant, il était peut-être temps d’augmenter la cadence.
Par temps clair, le cadre se montrait idyllique, mais lorsque les nuages noirs s’amoncelaient dans le ciel, tout prenait une teinte plus sombre, plus accablante... »
« – Tu sais, je suis persuadé que nous sommes tous entourés de phénomènes difficiles, sinon impossibles à comprendre pour nos petits esprits cartésiens.
– Tu as certainement raison, admit Cameron, le regard gorgé d’incertitudes.
Pour détendre l’atmosphère, Salomon apporta son ordinateur portable et lui fit lire quelques passages de ses écrits. Des pensées, des poèmes, en plus d’un manuscrit en court. Il tendit le portable à Cameron, qui prit quelques minutes pour survoler ce dernier.
– C’est plutôt bon, le félicita-t-il. Même de grande qualité.
– Je t’avais dit que j’avais de bons coups de plume. Je t’enverrai mon texte par mail une fois que la première version sera bouclée.
– Tu sais que je pourrais te conseiller à mon éditeur ?
– Merci de l’intention, mais j’ignore si je serais capable de suivre un rythme tel que le tien. Et je n’ai ni ton âge, ni ta fougue littéraire. »
C’est ainsi que je me plonge dans ce Thriller Psychologique et le prologue annonce déjà la couleur de quelque chose de dur et assez sombre pour ne pas dire « sanglant » ou « gore ».
L’on fait ensuite connaissance avec les protagonistes de l’histoire en l’occurrence Cameron Adams écrivain renommé et Joana, sa femme, cette dernière vient de perdre sa sœur.
Sous l’insistance ou devrais-je dire plutôt l’ordre de son beau père Cameron va devoir aller se réfugier un certain temps dans un villégiature hors de Paris avec sa femme qui ne vit vraiment pas bien le décès de sa sœur. C’est ainsi que le couple se retrouve à « La villa Milady » en Suisse en pleine forêt.
C’est ainsi que Joana part chaque jour peindre jusqu’au jour où elle rencontre un joggeur du prénom de Solal…
L’écriture à la troisième personne qui d’habitude m’immerge pas correctement dans l’histoire, sur cette plume talentueuse de David Ruiz Martin me plonge totalement dans l’histoire. Cela me surprends et je suis tellement captivé par l’histoire que je ne réussi pas à décrocher pourtant il est déjà tard mais j’ai toujours envie d’en savoir plus.
L’auteur dans cette œuvre, en plus de nous faire plonger dans le passé des protagonistes, nous mène sur les chemins tortueux du cerveau humain, celui de la schizophrénie, maladie que le protagoniste a. Soit dit en passant, dans ce livre, il se passe toujours quelque chose qui interpelle le lecteur que je suis, m’interrogeant en permanence sur les deux protagonistes en l’occurrence le couple Joana et Cameron et ça donne tellement envie de tourner la page d’après.
David nous offre un livre écrit parfaitement, avec des chapitres assez courts. Pour ma part ce livre est une véritable pépite. Et je ne peux que vous inviter à lire « Le berceau des impurs » de l’auteur David Ruiz Martin. Et la fin que dire hormis que vous n’êtes pas prêt Les Ami(e)s…