Bonjour à toutes et tous, je viens ici même vous parler d’une talentueuse auteure que j’ai comme voisine.

J’adore ses livres d’habitude, ils m’offrent du bien-être, et soyons clair, ils me font un bien fou !

D’ailleurs une nouvelle fois je réitère une information très importante MAIS les Feelgood ne sont pas destinés qu’aux femmes, la preuve j’adore en lire, surtout ceux de laure Enza.

Parlons donc aujourd’hui de « Comme un parfum d’immortelle » de Laure Enza.

Avant toute chose, sachez que ce livre a reçu en 2021 le premier prix des plumes francophones.

La couverture tout d’abord laisse présager de deux protagonistes qui vont (ou pas s’aimer), j’ose d’ailleurs noter le ciel bleu me rappelant celui de mon cher Sud de la France. 

Résumé Amazon :

Premier Prix des Plumes Francophones 2021.
Prix Lithé Litho 2021 : des femmes et les étoiles.

Les vacances commencent mal pour Amy, dans le luxueux hôtel Fiore di Machja. Cette cinquantenaire à fleur de peau avait grand besoin de calme et de solitude pour panser ses blessures du passé. Ses retrouvailles nostalgiques avec l’île de Beauté sont perturbées par une fillette brailleuse, un chien pouilleux, une vieille starlette anglophone, un barman déjanté et surtout, un maître-nageur aux abdos en béton et aux conseils ésotériques. Comment apprécier les paysages enchanteurs et trouver le répit en compagnie de ces éléments perturbateurs ? Amy est loin de se douter du cocktail détonant que produiront tous ces ingrédients dans sa vie si bien rangée.

Le temps d’un été indien, passez des vacances étonnantes en Méditerranée avec cette romance contemporaine. Suivez la trajectoire d’une femme blessée qui renaît à la vie parmi les personnages sympathiques ou excentriques qui vont chahuter sa mauvaise humeur. Malgré les drames secrets, les carcans imposés par la société, les vieilles rancœurs, chacun peut trouver le goût du bonheur en s’ouvrant aux autres. Humour et dérision côtoient ainsi des moments d'émotion. Si vous cherchez une lecture légère, qui sent bon la Corse et l’optimisme, ce roman feelgood vous apportera un parfum de bonne humeur.

Extraits au hasard :

« Ses yeux glissent sur mon paréo comme s’il était transparent. Tout à coup, je réalise qu’il est en mousseline blanche et qu’il est transparent ! Je me précipite à la recherche d’un meilleur écran ; à part les draps en tire-bouchon qui me rendront ridicule, je ne trouve rien. Je décide donc d’assumer. Après tout, je peux être fière de mes formes de sylphide. Je jette les épaules en arrière, mets les mains sur les hanches et je pivote vers lui. »

« Quand elle ne joue pas son rôle de Régine dans « L’exorciste », la fillette est très mignonne avec ses boucles d’or et ses joues roses comme des pommes. Ma chute a dû me tournebouler les méninges en plus des vertèbres, voici que je deviens mièvre.

Après avoir rassuré la troupe et sanglé le bébé dans son cosy, j’enfile une robe par-dessus mon maillot et je file à la réception. Inutile de téléphoner, si Francesca est encore aux prises avec les brontophobes, elle ne décrochera peut-être pas. Quand elle me voit arriver en claudiquant, la gérante pousse un soupir. »

« Je ne m’attendais pas à cette confidence accusatrice et je reste bouche bée. Cela lui laisse le temps de poursuivre d’un air éploré.

— La plupart du temps, je prends ce qui me tombe sous la main, sans m’en rendre compte. Je suis comme une pie qui ne sait même pas why elle emporte des brimborions. Ce n’est pas intentionnel, et quand je le realize, je mets tout en œuvre pour restituer l’objet à son propriétaire.

— Ce n’est pas la peine de vous mettre dans cet état, Irena. Ce n’est pas si grave, essayé-je de la réconforter.

— Mais tu avais l’air tellement furious, Amy, on aurait dit « l’Avare » de Molière tenant sa cassette ! »

C’est ainsi qu’il est temps pour Moi de me plonger dans ce livre et je découvre une narratrice en vacances, qui ne supporte pas ses voisins. Les surnommant « La famille décibels ». L’enfant de la famille pleure car elle veut un bonbon. Bon ceci étant dit, il est à peine 5h00 du matin. À la place de la protagoniste, je pense que j’aurais clairement fait savoir mon mécontentement. 

Donc, la narratrice est une cinquantenaire en vacances en Corse et alors qu’elle allait commencer son jogging sur le célèbre GR20, un chien l’a fait trébucher. C’est alors qu’elle est interpellée par un homme assez beau et semble-t-il bien fourni par dame nature selon les propos de l’auteure, voici d’ailleurs un court extrait pour le confirmer:

« Je révise mon jugement, en fait de star mythique, je conversais avec Rocco et non avec le fils d’Odin. Ce n’est pas parce que j’ai la cinquantaine que je ne connais pas mes classiques… ou est-ce justement pour ça ? »

Des le premier chapitre je reconnais la plume légère de l’auteure, simple fluide parsemée d’humour, j’adore. 

Notre narratrice revient en Corse après 20 ans et dans un nouveau chapitre, une personne nous raconte sa rencontre à l’Amnesia célèbre discothèque avec un jeune militaire appelé. 

L’on découvre plus loin le prénom de cette fameuse narratrice en l’occurrence elle se prénomme : « Amy ». Elle rencontre d’ailleurs au petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel une sacrée personnage en l’occurrence : « Irèna Smirnov ».

Semble-t-il là protagoniste est venue sur l’Ile de beauté dans un but bien précis MAIS lequel?… Évidemment, ne vous attendez pas en savoir plus cependant je vous invite à faire comme Moi et lire : « Comme un parfum d’immortelle » pour connaître la réponse à cette question.

Le lecteur que je suis se prends d’affection pour la narratrice et je suis très impressionné par sa culture cinématographique incroyable. 

Tandis que l’on profite des vacances d’Amy avec sa nouvelle copine Irena, on découvre aussi le passé d’une femme qui raconte, après sa rencontre avec son chéri, la demande puis le mariage, l’accouchement. J’ai hâte d’en savoir plus je dois l’avouer…

Voilà un excellent conseil que de nombreuses personnes devraient prendre en compte:

« Une sensation de plénitude m’envahit. Peut-être que, si je me laisse guider par mes émotions plus souvent, si j’arrête de résister aux événements en permanence… »

Je dois clairement avouer, sans donner la raison MAIS Laure nous offre un moment de rire énorme avant de nous gifler monumentalement, m’arrachant des larmes. En effet c’est une Feelgood que j’ai sous les yeux mais si prenant sincèrement.

Comme à son habitude l’auteure soigne ses personnages et tous sont attachants. Enfin je doute sur mon affection pour Lily-Rose a dire vrai!

Maintenant que l’on sait, je trouve les Flashback dédié à son « Amour » tellement fort et puissant et encore une fois Laure, tu as les mots pour nous émouvoir.

Les vacances font parfois faire des choses que nous ne ferions pas en temps normal MAIS j’ai l’impression que celles de notre protagoniste Armance est au delà de ses espérances tellement elle vit et ressent des choses. Évidemment je n’ai aucune intention de vous dire quoi que ce soit hormis vous inviter à lire ce livre, qui une nouvelle fois est une ODE à la VIE et J’ose à rajouter : peu importe son âge.

Je vais clôturer ma chronique par une citation de l’auteure. Une magnifique déclaration d’amour et je tenais à vous l’offrir:

« Nous étions sur la même trajectoire, comme deux étoiles dont la traînée brillante ne faisait plus qu’une. Impossible de nous séparer. Cette merveilleuse aventure ne faisait que commencer. Pour le meilleur et pour le pire. »

Alors dites Moi tout, qui l’a lu ou à l’intention de lire «Comme un parfum d’immortelle » de Laure Enza »?