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Dans le regard de Fred
18 février 2023

Le nouveau Laure Enza, une nouvelle bombe avec "Poing de Départ"

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Hello tout le monde, aujourd’hui je viens vous parler de la dernière œuvre d’une auteure que j’adore. Ses livres sont, J’ose le dire des pépites.

D’ailleurs pour celles et ceux qui me suivent, voilà vous avez déjà eu l’occasion de lire mes retours sur plusieurs de ses livres.

Laure Enza, et devenue au fil du temps une amie. Une femme d’une extrême gentillesse.

Son dernier livre devrait être du même acabit, j’en suis convaincu.

D’ailleurs la couverture, assez simple et pourtant interrogative, un couple sur un vélo sur une route où se trouve une machine à écrire. Et ce titre : Poing de départ … J’ai hâte d’en savoir…

Évidemment, avant de me plonger dans cette œuvre, j’ai quelques petites questions pour l’auteure : Laure Enza, peux-tu me dire qu’est ce qui t’a inspiré pour ce livre en particulier ?

(Extrait de l’article sur mon blog : « Point de départ pour Poing de départ » : 

J'avais envie d'évoquer un personnage décalé. Un de ces "zèbres" à haut potentiel intellectuel qu'on diagnostique aisément à notre époque, mais qui, il y a quelques années, devaient trouver seuls des stratégies d'adaptation à la société qui les heurte bien souvent. J'en ai rencontré plusieurs dans ma vie privée et professionnelle. La réflexion de l'un d'eux, qui m'avouait avoir totalement oublié ses années d'écolier (pourtant fournies en expériences traumatisantes) m'a directement inspiré le personnage d'Alex Solitar. Mon côté feelgood a brodé le reste.

Depuis quand l’as-tu commencé ? En clair, racontes-Moi l’histoire de ce livre, je veux tout savoir ? 

Ce projet est resté longtemps dans mon esprit, jusqu'à ce que je visionne en novembre 2021, un reportage de quelques minutes sur TF1 qui a provoqué l’étincelle. Il présentait un élevage de chevaux sur le plateau des Millevaches et la méthode du dressage éthologique. Il m’a semblé que je suivais seulement l’écran du coin de l’œil. Pourtant, le roman est vraiment né de ces images, même si le sujet principal n'est pas l'élevage de chevaux. Je l’ai écrit en 4 mois, puis publié en juin 2022, période propice pour la sortie des romans dits « de plage », destinés à une lecture détente.

Résumé :

« Le jeune et talentueux Alex Solitar aurait dû réfléchir avant de commettre un acte qui a poussé son agent à le mettre au vert. Pour étouffer l’affaire, ce citadin renommé est exilé incognito dans un petit village. Il est coupé de tous les réseaux sociaux, mais certainement pas de la curiosité des habitants. Pourquoi cache-t-il son identité ? 

Pourquoi refuse-t-il de faire face à un passé bien enfoui ? Ce surdoué attaché à des routines précises parviendra-t-il à s’adapter à un environnement qui fait exploser tous ses repères ? Au contact de personnages étonnants, il devra prendre des chemins de traverse qui lui permettront peut-être de trouver sa voie. »

Extraits au hasard :

« Je ne sais pas combien de temps je reste assis avec ce gamin. De quoi me geler les fesses et les autres parties de mon anatomie. De quoi faire une surdose de mots. Sacha est intarissable, et sur des sujets très éclectiques. Je connais bientôt la couleur préférée de la maîtresse, les efforts qui animent une vache pour mettre bas, le métier de chaque habitant valide de la commune, le nombre de marcassins qu’une laie peut porter annuellement. »

« Je soupire et j’installe religieusement la vieille machine sur du papier journal. Je la dépoussière avec délicatesse quand tout à coup, j’ai une illumination. Je descends à mon tour et me glisse dans la salle de bains commune où les Allemands ont étalé leurs effets personnels comme s’ils étaient chez eux. Ils sont partis à l’aube pour une randonnée bucolique et j’ai le champ libre pour leur emprunter une brosse à dents en bambou très équitable et un tube de vaseline végétale bio. Je n’en attendais pas moins de ce couple de supposés végétaliens. Je me sers sans vergogne, dans le but de me rembourser les heures de sommeil qu’ils m’ont volées. »

« En des temps plus glorieux et plus peuplés, elle occupait intégralement le rez-de-chaussée du bâtiment. De nos jours, une seule salle est encore utilisée, m’explique Mandarine avec une nostalgie que je juge inappropriée, puisque son jeune âge ne lui permet pas d’avoir connu cette époque »

Me voilà plongé dans la lecture de ce livre et l’on fait connaissance avec Alex (qui vient de déclencher une tempête médiatique semble-t-il), accompagné de son agent en l’occurrence Ivanka Beschermer son ange gardien maternant, selon ses propos. Elle lui fait découvrir ou plutôt re découvrir une vieille et lugubre bâtisse où il a vécu étant jeune.

Pour Le Parisien qu’il est, se retrouver en plein milieu de la Corrèze profonde ne l’enchante pas. Surtout qu’en arrivant dans sa maison d’enfance, les deux protagonistes vont avoir une sacré surprise. La maison est déjà occupée. Bref, le séjour corrézien d’Alex risque d’être particulier.

La plume de Laure est toujours aussi simple mais tellement prenante et fluide, un régal de bonheur condensé dans ses lignes. Comme à son habitude, l’auteure glisse de l’humour qui fait du bien au moral. 

Dans les premiers chapitres, je suis très surpris de la dureté des propos d’Alex sur l’aspect physique de son agent Ivy. Quoi que NON, je suis plutôt surpris de ce qu’il pense du genre humain. Clairement c’est un vrai SOLITAIRE.

Alex est écrivain, semble-t-il assez talentueux. Son agent en l’occurrence Ivy vient de l’abandonner dans sa maison d’enfance où il se retrouve sans téléphone.

Note à l’auteure : Je ne suis pas d’accord avec toi au sujet du besoin de bougies parfumées car

Je n’ai pas Moi de côté féminin alors qu’est-ce que faux cliché Laure?… ( sourires).

Ce sont les a priori d’Alex… sourire !

« Pas de bougie parfumée – oui, j’assume mon côté féminin – »

Décidément le séjour à la campagne de notre écrivain parigot ne se passe pas comme prévu. Entre « Kebab » la chèvre qui a grignoté l’alimentation de son ordinateur (après déjà l’avoir réveillé en pleine nuit le jour de son arrivée), et l’Allemande qui débarque dans la salle de bain pour lui rappeler de ne pas gaspiller l’eau… Bref, Alex part à la ville (Enfin plutôt au village de Meyrac exactement) en vélo MAIS en pleine forêt il fait une chute et fait d’une rencontre puis plusieurs à la répartie incroyable qui m’a bien fait rire.

Bref, notre écrivain lui, n’a d’yeux que pour Mandarine au 95C et aux méthodes peu orthodoxes loin du stéréotype de l’éducation nationale.  

Bref, je ne vais pas vous raconter l’intégralité du livre mais plus tard dans l’histoire, il va découvrir une vieille machine à écrire.( soit dit en passant mon rêve de pouvoir un jour avoir en ma possession une vraie machine à écrire Laure).

Même avec le temps Alex a du mal avec sa colocataire, enfin je vous retranscris ce qui me le fait penser après une scène dans la cuisine entre les deux protagonistes : 

« Je ne peux répondre que mon problème, c’est elle. Tout ce qu’elle représente : la campagne, cette masure à moitié en ruine, l’isolement, ce village perdu, cette famille dysfonctionnelle, cette vie que j’ai évitée et qui me rattrape avec ses tentacules gluants. »

D’ailleurs, dans les romans de Laure, les narratrices sont féminines habituellement, et cette fois-ci c’est un homme. C’est réussi chère amie. 

Note à l’auteure : excellente culture Geek ma chère Laure, tu connais « Assassin’s Creed », éventuellement à l’occasion nous pourrions faire une partie ensemble, j’adore ce jeu. 

Une nouvelle note à l’auteure, ou plutôt un souhait pour l’amie Laure, et ce n’est pas Moi qui vais le dire MAIS plutôt Ivy l’agent de Notre cher protagoniste Alexandre Solitar, voici le propos en question:

« — C’est une hausse des ventes inespérée. On n’a jamais vu ça. On va dépasser le million d’exemplaires dès ce soir ! »

Évidemment, il fallait que le passé resurgisse dans le présent d’Alex notre protagoniste. Bien sûr je n’en dit pas plus MAIS je vous invite à lire: « Poing de départ » de Laure Enza.

J’ai eu un énorme coup de cœur pour le personnage de Coburn, calme, rustre, orignal MAIS tellement gentil et attachant.

Je trouve que la plume de Laure s’affûte de plus en plus au fil de ses œuvres, je la trouve plus mûre. Et dans ce livre qui traite de sujets de société tel que l’humain et sa place au sein d’une population d’un village de campagne, lui qui vit en ville, pourtant sérieux, elle glisse un humour toujours bienfaiteur. 

Clairement les livres de Laure font du bien, c’est thérapeutique aux coups de blues de la vie. 

Alors dites Moi qui l’a lu ou à l’envie de le lire? Je veux tout savoir?

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