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Dans le regard de Fred
20 janvier 2023

Spécial Red'Active Edition Jour 4 - Interview Joëlle Vialatte

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Hello, Joelle, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?

Bonjour, merci, je suis parfaitement installée. Pourquoi pas un Mojito, à boire avec modération, mais parfaitement de circonstance pour fêter cette nouvelle année. Je vous souhaite une excellente année 2023 remplie de fous rires, de joie de vivre, et de bons livres.

Bien, alors Joelle, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est Joelle Vialatte ?

Une jeune retraitée. 42 ans de carrière dans le domaine de l’urbanisme et de la politique du logement au service du ministère de la Cohésion sociale. Pour faire simple, disons qu’aujourd’hui, je suis romancière, conteuse et pour mon plus grand bonheur, une Maman pour mes enfants et une Manou pour mes petits-enfants.

Comment fais-tu pour tout conjuguer ?

Emplie de sagesse (privilège de l’âge), j’ai appris à prioriser. Enfin…, j’essaie. 

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ?

J’écris plutôt le matin, dès 6 h. Je m’installe sur mon canapé, l’ordinateur sur les genoux et c’est parti. Mais il y a aussi les nuits ! J’ai un carnet et un stylo sur ma table de chevet. Il faut savoir qu’à partir du moment où mes personnages entrent dans mon roman, je vis à leur côté. Ils peuplent mes jours comme mes nuits. 

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?

Évidemment, je puise dans mon vécu, dans mes voyages pour tenter d’offrir aux lecteurs une intrigue intéressante. Mais c’est surtout l’actualité, les faits divers, l’envie de traiter un thème particulier ou un lieu qui m’inspirent. Mes romans se nourrissent des turpitudes qui traversent notre monde, affaires, politique, pouvoir, argent… pour bâtir des fictions aussi riches que possible. En fait, tout est prétexte à mettre en scène des personnages en proie avec leurs doutes, leurs certitudes, leurs qualités, mais aussi la part sombre de leur être.

J’ai toujours sur moi un papier et un stylo pour noter une idée, un mot, une phrase, un ressenti que je saisis au vol.

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?

Je pense qu’écrire une histoire, c’est faire passer la fiction pour le réel, sans montrer les effets spéciaux utilisés. C’est composer des variations imaginaires du monde réel en jouant sur différents registres émotionnels ou intellectuels pour susciter des sentiments. C’est répondre au lecteur qui attend d’être consolé, amusé, attristé, attendri, pour qu’on le fasse rêver, rire, frémir, pleurer, penser… En général, on me dit que mes romans sont modernes, rythmés, et surtout que j’offre à l'histoire une fin toujours inattendue. Le mieux c’est d’en lire un, n’est-il pas ?

(J’espère ceci dit que mon retour au sujet de ton livre en l’occurrence « Du Sang sur le thé blanc » publié sur mon blog va déjà donner aux lectrices et lecteurs l’envie de te lire).

J’en suis certaine, et je t’en remercie infiniment

D’ailleurs serait-il possible que tu me parles de ce livre. D’où t’es venue l’idée ? Combien de temps as-tu mis pour l’écrire ? Etc, etc… En clair, je veux tout savoir ?

Lorsque l’idée me vient, je lui laisse le temps de maturer, parfois plusieurs mois. Puis j’écris lorsque les images m’apparaissent.

Pour ce roman « Du sang sur le thé blanc », c’est la conjugaison d’un lieu, le Sri Lanka, et d’un thème, celui de la gémellité, de l’attachement, qui m’ont inspirée.

Fascinée par le Sri Lanka que j’ai eu la chance de découvrir lors d’un voyage inoubliable avec mon mari, j’ai décidé de m’en servir comme toile de fond pour apporter cette miette d’exotisme que j’aime introduire dans mes récits. 

Ce sont d’abord les personnages, Claire, Antonin et Gabriel, Tushita, le vieux Stenton qui se sont imposés à moi. Ils m’ont raconté leur vie, leurs espoirs, bref, leur histoire. Ce roman aborde plusieurs aspects : la manipulation, la force d’une intelligence collective, l’insoutenable… C’est un voyage qui nous emporte sur une île enchanteresse propice au mystère. Il nous plonge dans une aventure au sein d’un décor insolite, aux teintes chaleureuses et aux senteurs de thé. 

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ?

De son vivant, j’aurais rêvé rencontrer Daphné du Maurier, je suis une inconditionnelle ! Aujourd’hui, Lisa Gardner, j’aime son style, la façon dont elle mène ses intrigues, la complexité de ses personnages, l’atmosphère de ses romans. Et puis, bien sûr, il y a notre maître à tous le grand Stephen King, alors là…

Pourrais-tu me parler de tes livres déjà écrits ?

J’ai écrit plusieurs contes pour enfants et un roman jeunesse qui n’est pas publié à ce jour. Dans la littérature adulte, on trouve :

« Le Secret de la Bastide », l’histoire d’une maison, d’un secret. Impliquée malgré elle, Marianne Soulis, une jeune femme récemment nommée directrice d’une agence immobilière, se lance à la recherche de la vérité. Confrontée à ses propres peurs, elle va pénétrer un monde de corruption, de duperies, de mensonges, dans lequel évolue cette famille qui semblait si bien… sous tous rapports !

« Le Venin de la suspicion », la vie de Béa, cheffe étoilée, bascule lorsqu’on découvre le corps de sa fille Livia, dans les décombres d’un immeuble, à Aubagne. Certitudes, suspicion ! D’Aubagne à Porto-Vecchio, une immersion dans l’univers des influenceurs, de la cuisine étoilée et des manœuvres politiciennes. Chacun va remonter le fil de son passé et découvrir… avec stupeur, l’horrible vérité. 

Ton tout premier manuscrit fini ?

Plutôt des nouvelles. Parfois, je me dis que certaines mériteraient d’être développées, mais pourrai-je en faire un roman ?

Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ?

Les deux, c’est ce que l’on appelle, un auteur hybride, je crois. 

Mais j’avoue avoir beaucoup de chance d’avoir rencontré Mailis Paire, directrice de publication des éditions Red ’Active, qui m’a fait confiance à plusieurs reprises. Nous formons un formidable trio avec elle et Nathalie Breul Makeeff, l’excellente correctrice. 

Avant de conclure le chapitre auteure, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ?

Si je te disais que l’action se passe entre les Bouches-du-Rhône et le Var. Qu’après une longue période de coma due à un accident de voiture, mon héroïne se trouve confrontée à une effrayante réalité : elle ne sait ni qui elle est, ni d’où elle vient, en revanche elle apprend qu’on a trouvé près d’elle, sur le siège de la voiture, un doudou et un sac à langer… Mais, tu n’en parles à personne (rires).

Passons à l’aspect lectrice. Comment choisis-tu tes lectures ? Quels sont tes styles de prédilections ?

Pour moi, lire c’est comme regarder un film, je visualise les scènes qui me sont racontées. Je m’identifie facilement à un personnage, aussi, entrer dans son histoire, c’est une occasion de changer de vie, d’époque. Par exemple, j’ai adoré me retrouver un jour de l'an de grâce 1327 dans une abbaye perdue entre Provence et Ligurie grâce au premier roman d'Umberto Eco « Au nom de la rose », un policier historique. Je choisis un livre à la couverture, au titre et à l’auteur, dans cet ordre-là. J’apprécie particulièrement les thrillers psychologiques.

Ton auteur(e) favori(e) ? (Des raisons évidentes à ton jugement…)

Ce fut longtemps Daphné du Maurier, avec elle, j’ai découvert l’atmosphère du roman anglais. J’ai adoré Rebecca, Maxim de Winter, la jeune Mrs de Winter, Mme Danvers et le manoir de Manderley, en Cornouailles. Mais, bien évidemment, il y a d’autres auteurs plus contemporains qui me fascinent, Pierre Lemaître, Nicolas Beuglet, Stephen King, Jean Christophe Grange, Lisa Gardner…

Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ?

Toute jeune, ce fut «  L’appel de la forêt  » de Jack London, puis Alphonse Daudet, George Sand, La Comtesse de Ségur… Le fameux « Club des cinq », « Le clan des sept », les aventures de Puck, de Fantômette, d’Alice…

Ensuite, j’ai été fascinée par les auteurs classiques : Guy de Maupassant, Zola, Balzac, Molière, Stendhal, Flaubert… À l’adolescence, j’ai évolué vers Agatha Christie, Georges Simenon... 

Ton coup de foudre littéraire ? Le livre qui t’a le plus bouleversée ? (Les raisons à cela)

« Misery », de Stephen King. C’est pour moi un chef-d’œuvre du genre. Un huis clos, une montée inexorable du suspense, des sentiments humains poussés à leur paroxysme. On ne sort pas indemne d’une telle lecture.

Pour nourrir ma curiosité, j’aimerais aussi te demander si tu regardes la télévision, des séries peut-être ou des films, dis-moi tout ?

En fait, j’écoute les films. C’est l’histoire qui m’intéresse. Les images, je les fabrique. J’ai du mal avec les séries qui n’en finissent jamais.

Et la musique dans ta vie, a-t-elle une place ? Tes goûts…

Les groupes mythiques des années 70 : Led Zepplin, TenYears After, Téléphone, Queen, bien sûr, mais aussi la Soul, le Gospel et le Rhythm and blues.

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien, MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens où l’on peut te découvrir ?

https://www.joellevialatte.com/

https://www.facebook.com/joelle.vialatte.5/

Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?

J’aime beaucoup ce que l’on voit dans le regard de Fred : de l’émotion, de l’amitié, de l’amour pour les mots, pour les gens… Mille mercis pour ton engagement et pour la visibilité que tu donnes aux auteurs. Surtout qu’auteur toi-même, tu sais exactement de quoi il retourne.

Où va-t-on avoir la chance de te croiser en salon cette année ?

Une année riche de rencontres j’espère avec la sortie de mon nouveau roman, prévue en avril. Et puis, il y a cette petite idée qui commence à germer…

Et enfin quels sont tes vœux et résolutions pour l’année 2023 ?

Continuer à vivre, à aimer, à écrire et surtout à être entourée de ceux que j’aime

Joelle, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Au plaisir de se revoir bientôt.

Merci de tout coeur

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Commentaires
T
Quelle sacrée interview ! Joëlle, je te souhaite que 2023 soit dans la lignée de tes voeux, et que tu nous régales encore avec l'écriture 😍!
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