Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Dans le regard de Fred
12 novembre 2022

Faisons connaissance avec Arlette Gelabert !!!

bandeau

Hello Arlette, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement. Bien, alors Arlette, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est Arlette Gelabert ?

Cher JF, sur quoi se fonde ton affirmation comme quoi j’aurais une famille, un travail prenant ? Il se trouve que j’ai 67 ans, que je suis à la retraite et que je vis seule et n’ai jamais eu d’enfants. Je comprends toute l’empathie et la jovialité que tu souhaites mettre dans cet interview, mais attention à ne pas faire les questions et les réponses 😊

Si tu veux une idée de ma bio, la voici : 

Je suis née en 1955, à Bougie en Algérie. En 1977, je « monte » à Paris pour faire du théâtre. J’ai été comédienne pendant une dizaine d’années. J’ai joué Brecht, Ibsen, Obadia, Molière, Jean Genêt, …. Puis je crée mon entreprise et exerce comme formatrice à l’expression orale par le théâtre, en même temps que j’ouvre un atelier théâtre pour amateurs et organise des stages pour les amateurs avertis et les jeunes professionnels.

En 2016, je prends ma retraite en Loire-Atlantique, où j’ai vécu pendant toute ma scolarité de la 6ème à la terminale. J’y retrouve des amis et mon frère qui vit dans le Morbihan. C’est à ce moment-là que je renoue avec l’écriture, ma deuxième passion. Je commence par écrire des pièces de théâtre, puis me lance dans un premier roman, une dystopie, « Pour que vivent les abeilles », sous l’œil averti d’une conseillère littéraire de Gallimard.

Mon second roman « Les chemins de traverse » est paru aux éditions « Les Presses du midi » en décembre 2020.

Comment fais-tu pour tout conjuguer ? question non pertinente 😊 j’ai tout mon temps, puisqu’à la retraite.

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ?

J’écris dans mon bureau, sur mon ordinateur, en silence. Le bruit, même la musique me déconcentre.

Lorsque je suis à l’extérieur et qu’une idée, une phrase me vient à l’esprit, je la conserve sur le dictaphone de mon téléphone portable.

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?

Il y a toujours de l’auteur dans l’histoire qu’il écrit, mais ma vie en tant que telle ne m’intéresse pas. Je ne choisis pas mes sujets. Ils s’imposent à moi. Par exemple ma dystopie « Pour que vivent les abeilles » est née de l’angoisse de l’avenir face aux problèmes climatiques et à la montée des extrémismes politiques.

Mon roman « D’une rive à l’autre » parle de la vie de mes parents à une époque où je n’étais pas née (ou à peine) et qui ont eu une jeunesse aventureuse et mouvementée en Afrique noire et en Algérie, avant l’indépendance.

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?

Soyez curieux ! Osez découvrir un auteur qui n’a pas ses livres dans les rayons des librairies. 

(J’espère ceci-dit que mon retour au sujet de ton livre en l’occurrence « Swing Mortel à la Bretesche » publié sur mon blog va déjà donner aux lectrices et lecteurs l’envie de te lire).

D’ailleurs serait-il possible que tu me parles de ce livre. D’où t’es venue l’idée ? combien de temps as-tu mis pour l’écrire ? etc etc en clair je veux tout savoir ? 

Ce livre est né de mon agacement de voir sur les salons du livre que je fréquente, une multitude d’auteurs qui écrivent exclusivement des polars régionaux. Force est de constater qu’une majorité de lecteurs privilégient ces auteurs parce le livre parle de leur région, leur ville, leur village. 

Je me suis lancée le défi d’écrire moi aussi un polar régional.

Je l’ai écrit en 3 mois.

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ?

Drôle de question ? Non ? L’écriture est avant tout solitaire, me semble-t-il.

Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ?

Autoédition et publiée par un éditeur. Mais ce n’est pas un choix. Trouver un éditeur est très compliqué, très long, très hasardeux. Même de grands auteurs se sont vus refusés leur manuscrit. Certains ont mis des années avant de trouver un éditeur. Alors, quand on a envie de partager, d’être lu, l’autoédition est une alternative 

Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ?

A quel âge ? 4 ans, ce devait être « Il poverino paperino » que me lisait ma maman en italien.

A 10-11, je lisais « Fantômette » et « Chiens perdus sans collier » de Gilbert Cesbron

Ton coup de foudre littéraire ? Le livre qui t’a le plus bouleversé ? (Les raisons à cela)

Le grand Meaulnes d’Alain Fournier.

Je ne sais pas pourquoi précisément : la poésie qui se dégage des lieux où se déroule l’histoire, le thème de l’amitié sacrifiée, de l’amour perdu. Et puis, il y a l’écriture, tout à la fois sobre, retenue mais avec de magnifiques descriptions si précises qu’on parvient à « voir » les lieux, les chemins parcourus par Meaulnes.

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens ou l’on peut te découvrir ?

https://arlette-legoutdesmots.jimdofree.com/

Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?

Je trouve ton idée intéressante, toutefois cela demande du temps si on veut te répondre avec pertinence. Toutefois les questions que j’ai zappé me semblent un peu hors sujet. 

Où va-t-on avoir la chance de te croiser en salon cette fin d’année ?

Je participe à plusieurs salons dans ma région.

4 décembre à La Roche-Bernard (56)

10 décembre à St Gildas des bois (44) : là j’aurai un stand au marché de Noël avec quelques amis auteurs 

15 décembre à St Nazaire (44) : ici il s’agit d’une « soirée littéraire » au café-théâtre « La P’tite scène des halles »

Arlette, je te remercie tout d’abord pour ta confiance mais aussi je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Au plaisir de se rencontrer bientôt.

Qui sait ? pour la rencontre…

Publicité
Publicité
Commentaires
Dans le regard de Fred
Publicité
Archives
Publicité