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Bonjour Mon Cercle Amical, voici mon second SP venant de Simplement Pro (La plate-forme m’étant en relation auteurs et maisons d’éditions avec blogueurs et chroniqueurs.

Bref, avant de parler du livre, quelques mots sur l’auteure que je ne connaissais pas avant de découvrir son livre sur la plateforme.

Arlette Gelabert est née en 1955, à Bougie en Algérie. En 1977, elle « monte » à Paris pour faire du théâtre. Elle a été comédienne pendant une dizaine d’années. Elle a joué Brecht, Ibsen, Obadia, Molière, Jean Genêt, …. Puis elle crée son entreprise et exerce comme formatrice à l’expression orale par le théâtre, en même temps elle ouvre un atelier théâtre pour amateurs et organise des stages pour les amateurs avertis et les jeunes professionnels.

En 2016, elle prend sa retraite en Loire-Atlantique, où elle a vécu pendant toute sa scolarité de la 6ème à la terminale. Elle y retrouve des amis et son frère qui vit dans le Morbihan. C’est à ce moment-là qu’elle renoue avec l’écriture, sa deuxième passion. Elle commence par écrire des pièces de théâtre, puis se lance dans un premier roman, une dystopie, « Pour que vivent les abeilles », sous l’œil averti d’une conseillère littéraire de Gallimard.

Son second roman « Les chemins de traverse » est paru aux éditions « Les Presses du midi » en décembre 2020.

Plongeons-nous maintenant dans « Swing mortel à la Bretesche » d’Arlette Gelabert en auto édition.

La couverture est assez sobre et la photo du château magnifique à mes yeux.

Résumé : 

Mais que se passe-t-il au Château de la Bretesche, à Missillac ? 

Au petit matin, Yvan découvre sur le green, le corps inanimé du responsable du Golf. C’est le début d’une longue enquête menée par Agnès Le Guellec, la commandante Bretonne du commissariat de Pontchâteau, aidée par un nouvel officier de police qui arrive tout droit de Marseille. C’est le choc des cultures ! Dans ce pays où les légendes celtiques sont vivaces, le surnaturel côtoie le réel et brouille les pistes.

Quel lien y a-t-il entre Enora, la guérisseuse ou la sorcière comme certains la surnomment, et Agnès ? D'où viennent les bruits mystérieux entendus au château ? Qu'a vu Augustine Legal le matin du meurtre ?

Ce polar n'est pas un thriller avec des meurtres horribles d'assassin sadique. Il explore avant tout l'âme humaine dans ce qu’elle a de plus ordinaire et entrelace les légendes bretonnes à l'atmosphère policière d'une enquête.

C’est ainsi que je me plonge dans ma lecture et lorsque je finis le prologue, déjà des dizaines de questions dansent la farandole dans mon esprit. Évidemment je poursuis immédiatement ma lecture vers le chapitre 1 ou je fais connaissance avec Joël, ce protagoniste, lieutenant, je vais clairement l’apprécier. C’est une évidence il est de Marseille.

Ce fameux personnage « marseillais » au caractère bien trempé, a la répartie bien aguerrie face à la commandante Agnès le Guellec. Il n’hésite pas à utiliser l’humour pour s’exprimer et dire ce qu’il pense.

Malgré les à priori de la commandante envers les sudistes elle apprécie le lieutenant, surtout grâce à ses états de services assez élogieux.

Encore une fois, je suis curieux de la suite et dès le chapitre suivant, deux morts sont retrouvés au château de la Bretesche. 

L’enquête commence !

Ce livre est écrit à la troisième personne, et malgré ma préférence pour ceux écrits à la première personne, je me suis immergé dans cette œuvre sans difficulté.  

Les mots d’Arlette sont très bien choisis, les détails dosés comme il faut (souvent les policiers regorgent de détails qui alourdissent le livre MAIS pas du tout ici et franchement j’apprécie).

Évidemment l’auteure ne nous laisse pas dans l’incompréhension, nous offrant dans la suite une surprise auquel je dois l’avouer, je ne m’attendais pas. C’est un tsunami pour la brigade, provoqué par le marseillais… En continuant la lecture, je reste très étonnée d’une fin de nuit au château de Bretesche, un feu qui n’est pas un finalement MAIS un nouveau crime vient de pointer son nez.

Évidemment je ne vous en dis pas plus pour ne pas spoiler MAIS par contre je peux vous inviter à lire vivement « Swing mortel à la Bretesche » d’Arlette Gelabert, sincèrement vous allez adorer, en tout cas pour ma part c’est une excellente surprise que cette œuvre.

Je conclurai par une phrase, enfin plutôt une question : que ne ferions-nous pas par Amour ? 

J’ai adoré ce livre sincèrement et je vous invite à lire, d’ailleurs en lisant ce retour, dites-moi tout, qui a l’intention de le lire ou l’a déjà lu peut-être ?