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Dans le regard de Fred
23 octobre 2022

Dark Lover Fest Auteure: Retour sur Don't let Me Down de Sarah West

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Hello Mon Cercle Amical, cela fait pas mal de temps que je lisais des extraits de l’auteure par ci par là sur les réseaux. J’attendais de la rencontrer à la Mad’Romance à Salon de Provence cet été pour investir certains de ses livres.

J’avais remarqué celui-ci, une couverture noire et blanche, simple et énigmatique. L’aspect stipulé inscrit : « Romance dramatique » m’avait aussi interpellé. 

L’avertissement en marge de cette œuvre est clairement explicite, je vais d’ailleurs la retranscrire ici même pour que les choses soient claires pour celles et ceux qui auront envie( et je l’espère vivement) de lire ce livre: 

« Ceci est une romance dramatique, certaines scènes peuvent choquer un public jeune et non averti. Callie et Dylan n'ont pas une vie facile. Des sujets comme la drogue, la prostitution, le viol, la violence conjugale et le suicide sont abordés. Si ces thèmes ne vous font pas peur, alors je vous souhaite une bonne lecture. »

J’ai donc décidé de me plonger dans la lecture de :  « Don’t let me down » de Sarah West en auto édition en toute connaissance de cause.

Résumé Amazon :

« Dylan est SDF, il vit dans la rue depuis 10 ans, il n'a plus d’espoir, n’a plus de vie. Il se drogue pour oublier ses problèmes et se prostitue pour pouvoir se payer ses doses. Il est dans une spirale d’où il ne pense jamais sortir. Il attend la mort, il le sait, la grande faucheuse viendra un jour le chercher. Un jour, en allant à la superette du coin, il va faire la connaissance de Callie. Il va la sauver d’un viol et elle voudra en faire son ami.

Callie habite dans les plus beaux quartiers d’Hollywood, elle a tout pour être heureuse, elle est riche, déjà promise au plus beau parti que son père lui a trouvé. Mais les apparences peuvent être trompeuses. Là où beaucoup de monde pourrait l’envier, elle vit en fait, dans sa cage dorée, un véritable cauchemar. Son fiancé est un monstre, son père n’a d’intérêt que pour ce qu’elle pourra lui rapporter, elle n’existe pas pour sa mère. Elle aussi sombre dans une dépression, jusqu’à ce qu’elle rencontre Dylan.

C’est l’histoire d’une rencontre entre deux personnes de classes sociales complètement différentes, qui vont se reconnaitre dans leurs malheurs. Deux âmes sœur qui se rencontrent au détour d’une rue et qui vont devoir se battre, contre leurs familles et leurs démons, pour pouvoir vivre leur amour.  

Extraits :

« Je souffre, en silence, en espérant que ça passe vite. Je suis dans le brouillard tout le restant de la journée. À un moment, je sens quand même Andrew à côté de moi, qui s’excuse et pleure. Je n’ai pas la force de supporter sa comédie à lui non plus.

À la fin du week-end, Andrew revient me voir pour me dire au revoir, il retourne enfin dans son université. Il me dit qu’il a hâte que toutes ces séparations prennent fin, qu’on sera enfin ensemble, toute notre vie, la prochaine fois qu’il reviendra ici. Mais moi, j’entends ça plus comme une menace qu’autre chose. Je n’ai pas hâte qu’il rentre définitivement et je suis encore moins pressé de devoir le supporter chaque jour. »

« Il la retire et je prends la relève. Je n'ai jamais fait ça avant. Je trouve que c’est doux. Je l’entends souffler de plus en plus fort puis il pose sa main sur la mienne, pour me montrer qu’il faut que j’aille plus vite. Je suis son mouvement et, quand il retire la sienne, je continue ce qu’il m’a montré. Il finit par balancer sa tête en arrière et à exprimer un râle de plaisir. Je sais que c’est fini, je ne suis pas si ignorante que ça. Je n’ai pas eu de flash, rien du tout. Je suis contente de lui avoir donné ça, même si je sais qu’il le pensait vraiment quand il disait qu’il arrêterait s’il le fallait, pour mon bien-être à moi. Andrew ne se serait pas contenté de ma main, il aurait exigé plus, il veut toujours plus que ce que je suis prête à lui donner. »

« Elle me regarde avec un grand sourire. Bien sûr, elle ne comprend pas ce que c’est de vivre dans la misère. Si j’étais seul, je m’en ficherais, je l’ai déjà fait pendant des années, mais j’ai tellement peur de l’emmener avec moi dans cette spirale. Je ne le supporterai pas. Je ne survivrai pas et je ne préfère pas tenter. Je le ferai si je suis obligé, mais non sans avoir essayé de récupérer un maximum d’argent avant et d’avoir préparé notre fuite parfaitement. Si j’échoue avec nos parents, je veux que nous ayons un autre plan, qui tienne la route. Pas de hasard. »

Me voilà plonger dans mon premier livre de Sarah West, où l’on m’a dit que du bien de sa plume, il est temps pour Moi de me faire un avis sur la question. 

Tout d’abord je constate que cette œuvre est écrite à deux voix. D’un côté Dylan et de l’autre Callie. J’ai hâte de faire connaissance avec ces deux protagonistes.

Dans les premiers chapitres je fais connaissance avec Dylan (ou Raven’déson surnom) donc, drogué vivant dans Skid Row le pire quartier de Los Angeles. Il offre son corps contre quelques billets à des hommes. 

En sauvant une jeune fille en train de se faire violer nous faisons connaissance avec l’autre protagoniste en l’occurrence Callie, semble-t-il le père de celle-ci est « connu »…

Callie est une fille riche ( enfin ses parents le sont), fiancée à un homme en l’occurrence Andrew qu’elle n’aime pas. Elle n’a aucun sentiment envers son père non plus. Plaignant sa mère de son sort a attendre que son époux rentre à la maison.

Sacré paradoxe que les deux protagonistes. Lui est pauvre, seul et vit dans la rue alors qu’elle est riche, financée et vit dans une maison où sa chambre est trop « Gurly » à son goût. 

Déjà petite note à l’auteure: ne voudrais-tu pas me présenter cet Andrew?( histoire que je lui rappelle quelques termes importants comme le consentement mutuel par exemple ou le fait de taper une fille aussi )… 

Petit à petit Dylan et Callie s’apprivoisent en quelque sorte. Leurs silences respectifs servent à les rassembler. Certes ils sont pas du même «  monde » MAIS semble tout deux porter des poids dans leur vie passée et présente…

Plus j’avance dans ma lecture et plus j’ai envie de claquer Andrew. Finalement pour Callie, les douleurs physiques s’amplifient, et je ne parle même pas du viol qu’elle a subi alors qu’elle était encore vierge. Je constate par la même occasion que l’argent ne fait pas tout et lorsqu’elle entends sa mère la dénigrer, l’on peut sentir toute la douleur psychologique chez elle. Pour confirmer mes propos, un passage m’a marqué et je vais le retranscrire ici même:

« Tu n'es vraiment qu’une sale gamine ! Je savais bien que j’aurais dû avorter, au lieu d’écouter ton père qui avait soi-disant de grands projets pour toi. Tu es la honte de cette famille. »

De l’amitié à l’amour, il n’y a qu’un pas parfois me dis-je en continuant la lecture MAIS, ça ne peut pas se passer toujours aussi simplement et facilement. Je dois continuer ma lecture pour en savoir plus et je vous invite à faire de même en lisant cette œuvre de Sarah West : « Don’t let Me down ».

Évidemment je ne peux pas en dire tellement plus pour ne rien spoiler mais l’on s’aperçoit dans cette œuvre que la vie est un combat de chaque jour. Que l’on soit riche, pauvre, peu importe chacun à sa lutte à mener. 

Cette œuvre se termine trop bien pour l’un des protagonistes, Andrew méritait pire, enfin que dis-je bien pire…

La plume de l’auteure est simple, fluide et sans fioriture. J’ose clairement dire qu’elle est addictive. En tout cas j’ai pour ma part, toujours voulu, dans ce livre en savoir plus. 

C’était la toute première fois que je lisais Sarah West, déjà je ne le regrette pas et permettez-Moi de vous confier que ça ne sera pas là dernière. Certes vu la cadence infernale d’écriture de l’auteure, j’ai déjà pas mal de livres en retard. Bon je l’avoue ma bibliothèque est aussi pleine de livres encore pas lus MAIS je vais très vite y revenir.

Je vais conclure avec un extrait qui traite des différences sociales encore TROP présentes dans notre monde et je trouve cela tellement désolant:

« Même si, au début, on me regarde de haut, dès que je dis mon nom, on me fait des courbettes. Je déteste cette différence que font les gens comme si tu ne valais rien pauvre, mais que riche tu as droit à du respect. Tout le monde devrait être traité de la même manière et non être jugé sur les différences sociales. Nous sommes tous des êtres humains et certaines personnes dans la rue, valent bien mieux que certains riches. »

Alors, dites Moi tout?… qui l’a lu ?… Qui a envie de lire ce livre?… Je veux tout savoir ?

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