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Dans le regard de Fred
9 octobre 2022

Une Auteure Présente au Château des Plumes le week-end prochain- Faisons connaissance avec Marie Nocenti!!!

IMG_3849Hello Marie, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ».

Hello Fred, je suis moi aussi très heureuse et surtout flattée de partager ce moment avec toi et avec tous tes fans. 

Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?

J’aime les trois, mais pas à la même heure ! Thé noir ou café au petit-déjeuner, café avec chocolat le matin et mojito le vendredi soir ! L’apéro est sacré chez nous, c’est le meilleur moment de la semaine où on se retrouve en famille pour discuter du programme du week-end ou raconter nos facéties du travail. Parfois, il y a de quoi se faire des cheveux blancs ! Heureusement, j’ai la chance de travailler avec de jeunes enfants et s’ils sont la plupart du temps très pénibles, ils sont aussi très drôles.

Bien, alors Marie, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions, qui est Marie Nocenti ?

Marie Nocenti est mon nom de plume, choisi en hommage à mes origines italiennes. Travaillant à l’Education Nationale, je voulais à la fois préserver ma vie privée et ma vie professionnelle. Si vous ne me connaissez pas, je suis la petite souris de l’Internet, plutôt discrète sur les réseaux sociaux par manque de temps puisque je jongle entre ma vie de famille, mon travail, l’écriture et les salons du livre. Et puis aussi, je l’avoue en toute honnêteté, je tiens à me préserver d’une quelconque addiction (ma nature très indépendante m’interdit de dépendre de quelque chose ou de quiconque, à une exception, le chocolat !). De ce fait, évidemment, j’ai très peu de visibilité, mais je m’en accommode, faute d’autre solution. 

J’habite dans le sud de la France entre Luberon et Ventoux dans une maison à la campagne au cœur d’un grand jardin sauvage. Vauclusienne par ma mère et italienne par mon père, je suis née à Avignon à la fin des années soixante (je vous laisse calculer à une ou deux années près). Je suis enseignante en maternelle depuis trente ans, par choix car j’ai beaucoup plus de liberté en matière de pédagogie, et aussi parce que j’adore la fraîcheur et la spontanéité de mes petits loulous. D’ailleurs la liberté est, avec la Nature, un des thèmes récurrents dans mes romans. 

Comment fais-tu pour tout conjuguer ? 

Je m’épuise, pourtant j’adore ce que je fais ! J’ai un emploi du temps complètement dingue, mais j’ai la chance d’avoir un époux fantastique qui m’épaule au quotidien. Lui-même est artiste, musicien batteur dans un groupe de Disco Funk et il est aussi surmené que moi car il fait des concerts, parfois les veilles de salon où il m’accompagne systématiquement. On ne pourrait pas vivre autrement, donc on donne toute notre énergie dans notre passion maintenant que les enfants ont quitté le nid.  

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ?

L’espace d’un auteur est très important, il doit être calme, lumineux, avec un cadre propice à l’inspiration. Lorsque j’ai commencé à écrire, je n’avais pas d’espace attitré, le salon était souvent monopolisé par les filles pour les devoirs, alors j’écrivais dehors quand le temps me le permettait ou dans la cuisine sur le plan de travail (pratique pour grignoter, j’avais tout à portée de main !). Je m’installais dans le jardin à l’ombre de noisetiers, entourée de seringas, de rosiers et de lauriers roses en fleurs et je noircissais mes cahiers pendant des heures. J’ai écrit mes trois premiers romans en immersion totale dans la nature, bercée par le chant des oiseaux et le souffle du vent dans les arbres. A partir de 2018, l’invasion de moustiques tigres (véritable fléau dans notre région d’avril à octobre) m’a forcée à trouver refuge à l’intérieur dans un joli petit bureau cosy. Je l’ai décoré avec des objets qui me tiennent à cœur comme le coffre de ma grand-mère qui a voyagé depuis la Toscane, une salamandre bleue (ma couleur préférée en plus du vert), un tableau peint par ma fille (nous sommes une famille d’artistes : peintres, musicien, écrivain), des loups sous toutes les formes (mon animal totem), du bois flotté, une statue zen, des pierres de méditation, ma toute première peinture représentant un arbre des quatre saisons et un cadre avec des photos et des reproductions. Un joli cocon douillet et chaleureux où il fait bon écrire.

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?

 Je puise mon inspiration dans mes rêves, mais aussi dans la vie quotidienne. Exceptée ma romance qui est beaucoup plus personnelle, inspiré de faits réels dans mon entourage, mon imaginaire débordant est nourri de mes propres lectures et de mes expériences. Un article de presse, un fait divers et hop, une étincelle s’allume dans mon esprit et mon histoire se déroule toute seule. J’ai des cahiers noircis de synopsis ! Mes lectures m’influencent particulièrement. Ainsi, j’écris des romans d’aventures car je lis beaucoup de romans d’aventures. J’aime la littérature qui m’évade, me fait rêver, palpiter et découvrir de nouvelles contrées. Mais je vous avoue que la plupart de mes histoires me sont révélées par l’entremise de mes rêves. J’ai toujours un bloc-notes et un stylo au pied de mon lit pour noter mes idées nocturnes avant qu’elles ne s’effilochent au réveil. 

Je trouve aussi l’inspiration créatrice dans la musique. Tout au long du processus d’écriture, j’écoute du métal symphonique (Nightwish, Epica, Within Temptation, Delain, Xandria). Ce genre de musique est l’idéal pour écrire des scènes d’action. Portées par le rythme trépidant, ma « plume » et mon imagination s’enflamment et s’envolent vers des rivages inconnus. J’utilise aussi des huiles essentielles zen et je pratique la méditation plusieurs fois par semaine pour me détendre et me mettre dans un état d’esprit propice à l’écriture. 

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ? (J’espère ceci-dit que mon retour au sujet de ton livre en l’occurrence « Dies Irae Les larmes de sang » publié sur mon blog va déjà donner aux lectrices et lecteurs l’envie de te lire).

Si vous aimez voyager sans bouger de votre fauteuil, si vous aimez les grands espaces sauvages et la Nature, si vous adorez l’aventure, si la cause des peuples autochtones et de la préservation des forêts vous tient à cœur, mes romans sont faits pour vous ! Préparez vos valises et embarquez avec moi dans mes histoires qui se déroulent aux quatre coins du monde ! 

D’ailleurs serait-il possible que tu me parle de ce livre. D’où t’es venue l’idée ? combien de temps as-tu mis pour l’écrire ? etc etc en clair je veux tout savoir ?

« Dies Irae Les larmes de sang » est le fruit de trois longues années de recherche et de préparation pour décrire le plus précisément possible les rites Lakotas. Outre l’histoire d’amour compliquée entre un rancher blanc et une femme Sioux qui se termine tragiquement, j’aborde le problème du racisme, du métissage et de la quête identitaire en cette fin de siècle alors que les amérindiens ont été parqués dans des réserves et contraints d’abandonner leur culture, leur langue et leurs rites.

Passionnée depuis l’enfance par l’histoire de l’Amérique, je lisais tout ce qui avait trait aux amérindiens et plus particulièrement les indiens des Grandes Plaines, les Sioux et les Cheyennes. Un jour, alors que je cherchais un livre pour les vacances, je suis tombée en arrêt devant « Enterre mon cœur à Wounded Kne » de DEE BROWN. Sa lecture m’a bouleversée, mais plus encore ses photos en noir et blanc, particulièrement celle de Big Foot gisant mort dans la neige qui m’inspira le premier chapitre de « Dies Irae Les larmes de sang ». J’ai d’ailleurs volontairement choisi cette scène comme point de départ de mon roman.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce lieu, Wounded Knee se situe près de la réserve Sioux de Pine Ridge, proche des Black Hills, qui est un site sacré pour les amérindiens. Je savais qu’un drame s’y était déroulé en 1890, mais je connaissais seulement la version tout public adoptant le point de vue des conquérants parvenu jusqu’à nous grâce aux récits des aventuriers de l’époque (trappeur, négociants en fourrure, militaires, chercheurs d’or, cow-boy, missionnaires…). Il y eut certes des interviews de chefs et de guerriers indiens par des journalistes, plus ou moins de qualité selon les traductions qui en ont été faites ou selon la verve de la personne interrogée. Certains en disaient trop peu de crainte des représailles, tandis que d’autres en rajoutaient tellement qu’on ne savait plus très bien où se situait la vérité. Les témoignages les plus riches et les plus authentiques étaient les retranscriptions sténographiques lors des rencontres entre indiens et les représentants civils ou militaires. Grâce à ces sources, Dee Brown a pu reconstituer un récit de cette conquête de l’Ouest américain telle que l’ont vécu les victimes, en présentant le point de vue des peuples écrasés.

A cette époque, la fièvre de la Danse des Esprits enflammait certaines réserves indiennes et les autorités gouvernementales étaient sur le qui-vive de crainte d’une insurrection. Le 15 décembre 1890, des policiers encerclèrent au petit matin la cabane du chef Sioux Sitting Bull, exilé dans la réserve de Standing Rock. Ils avaient eu vent d’une rumeur selon laquelle il s’apprêtait à fuir pour rejoindre les danseurs rassemblés à Pine Ridge, alors qu’il dormait tranquillement dans son lit. Alertés par l’attroupement, les partisans du chef des Sioux Hunkpapas affluèrent et une fusillade éclata entre les Sioux et les policiers au cours de laquelle Sitting Bull fut tué. L’arrivée de l’armée mit fin à la tuerie, mais de nombreux adeptes de la Danse des Esprits s’enfuirent. Ils tentèrent de regagner Pine Ridge pour rejoindre Red Cloud, le chef des Sioux Oglalas, cheminant à pied sans rien d’autre que les vêtements qu’ils portaient sur eux dans le froid glacial de l’hiver. En chemin, ils se joignirent aux indiens Sioux Minneconjous, conduits par Big Foot, qui tentaient eux aussi de rejoindre les danseurs à Pine Ridge. Malheureusement, ils furent interceptés le 28/12/1890 par un détachement de cavalerie mené par le major Samuel Whiteside. Souffrant de pneumonie, Big Foot capitula et sa tribu fut escortée de force à Wounded Knee Creek où ils établirent leur campement. Le colonel James Forsyth prit alors le commandement et le matin du 29/12/1890, il ordonna à la tribu de déposer les armes. Les autorités craignaient un débordement et un mouvement de révolte contre les Blancs. L’incident à l’origine du massacre ne put être déterminé avec exactitude en raison des témoignages vagues et contradictoires des survivants, mais aucune préméditation ne fut établie de part et d’autre. Le premier coup de feu tiré accidentellement déclencha un massacre dont la furie témoigna de la panique qui s’ensuivit, submergeant toutes les personnes présentes sur les lieux. L’armée avait disposé des canons Hotchkiss qui fauchèrent le campement et ses habitants avec une violence inouïe. Il y eut plus de 300 morts, dont Big Foot, et 51 blessés (dont 4 hommes, 47 femmes et enfants) parmi les indiens, et seulement 25 soldats morts et 39 blessés.

Le massacre de Wounded Knee, en ce funeste jour du 29 décembre 1890, marqua la fin des guerres indiennes. Parqués dans des réserves, les indiens n’avaient plus d’autre choix que de se soumettre, privés de leurs libertés, de leur droit à pratiquer leurs rites et à parler leur langue. 

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ? 

Alors pour avoir déjà expérimenté l’écriture à 4 mains avec Carlen Zia et Denis Jacopini, je te dirai « plus jamais ça ». Bien que les deux expériences aient été merveilleuses, le travail demande un investissement beaucoup important que lorsqu’on travaille pour soi, la pression est plus forte du fait des exigences du binôme et des tensions finissent tôt ou tard par s’installer. Si je devais absolument choisir un auteur, j’aurais adoré écrire avec Jules Verne, ou si tu préfères un auteur contemporain avec Jean-Marie Polet, un ami écrivain belge qui a un humour très fin et une plume raffinée en plus d’être adorable de gentillesse.

Pourrais-tu me parler de tes livres déjà écrits ?

 « Le sourire d’un ange » est mon premier roman publié en juillet 2016 chez Librinova, puis un an plus tard en autoédition sur Amazon avant d’être réédité par ISEdition en avril 2019. C’est une romance qui traite du sujet difficile de la reconstruction après un deuil. Deux êtres brisés vont se rencontrer par l’intermédiaire d’un enfant et découvrir que la vie peut offrir de beaux cadeaux en dépit des épreuves, et qu’une seule rencontre peut bouleverser un destin. Au-delà de l’histoire inspirée de faits réels dans ma famille, j’y fais l’éloge de la femme sauvage, de la louve qui sommeille en chacune de nous. J’y donne des clés pour dépasser l’épreuve difficile de la perte d’un être cher, mais cela peut aussi s’appliquer à la fin d’une relation ou d’une amitié, et puiser au cœur de notre être profond la capacité de résilience qui nous permet de surmonter la douleur de l’absence.

https://www.is-ebooks.com/produit/169/9782368452721/le-sourire-d-un-ange

J’ai eu la chance ensuite d’écrire « Cyberarnaques, s’informer pour mieux se protéger », un essai coécrit avec Denis Jacopini, paru aux Editions Plon le 29/03/18. C’est un recueil de 15 nouvelles qui traite de 15 arnaques les plus connues et qui font malgré tout encore trop de victimes. Chaque nouvelle est suivie d’une partie plus technique où nous donnons les clés pour reconnaître une arnaque et décrypter les procédés des pirates afin de se protéger. C’est une mine de conseils, abordable pour les 10/90 ans.

https://www.lisez.com/livre-grand-format/cyberarnaques/9782259264228

En avril 2022, j’ai renoué avec l’autoédition avec « La voie de l’oiseau », coécrit avec Carlen Zia. A la fois roman d’aventure et roman initiatique, cette autofiction relate le parcours de Carlen Zia qui a œuvré des décennies à son accomplissement personnel et professionnel afin de réaliser son rêve : créer une réserve de faune et de flore en Amazonie. 

À la fois journal intime, carnet de voyage, récit initiatique et roman d’aventures, ce livre vous dévoile le destin exceptionnel d’une jeune fille déterminée à réaliser son rêve d’enfance. 

De la France à l’Amérique du Sud en passant par l’Afrique, son combat pour la préservation de la forêt amazonienne l’obligera à se défaire des chaînes du passé afin de trouver sa voie.

Déchirée entre les forces du bien et du mal, elle n’aura de cesse de braver tous les dangers pour mener à bien sa mission, guidée par les messages délivrés par de mystérieux rêves. Malgré les doutes et les épreuves, l’’ESPOIR la portera jusqu’à l’accomplissement de sa destinée. 

Plus qu’un roman, « La voie de l’oiseau » est un message d’espoir pour tous, et plus particulièrement pour ceux qui sont en quête d’eux-mêmes. 

https://www.amazon.fr/VOIE-LOISEAU-MARIE-NOCENTI-ebook/dp/B0B69JGN2L/ref=sr_1_4?qid=1657719516&refinements=p_27%3AMarie+Nocenti&s=digital-text&sr=1-4

Ton tout premier manuscrit finis ? 

Le premier roman que j’ai écrit en 2009 est « Au-delà des collines ». Il est resté au fond d’un tiroir en attendant patiemment son heure jusqu’à ce que mon éditeur IS Edition lui donne sa chance. Je tiens à souligner l’incroyable coïncidence de sa publication prévue de longue date avec l’émergence de la covid19. En effet, initialement prévue pour le printemps 2020, sa sortie a été repoussée en septembre à cause de la pandémie. C’est une dystopie qui s’inscrit dans la lignée des romans postapocalyptiques où des survivants tentent de reconstruire un monde meilleur après une terrible pandémie qui décime 99% de la population mondiale. Contrairement aux autres livres de ce genre, mon roman est une leçon d’humanité, une ode à la nature et une fresque sauvage qui induit une réflexion sur les fondements des sociétés des pays riches et la démesure de notre civilisation.

https://www.is-ebooks.com/produit/192/9782368452882/au-dela-des-collines

Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ? 

J’ai commencé par l’autoédition faute de trouver un éditeur qui accepte mes manuscrits avant d’avoir l’immense chance d’être éditée à compte d’édition chez PLON et IsEdition en 2018. C’est un combat de longue haleine et une chimère que poursuivent désespérément les auteurs novices.  Je l’ai fait, j’ai vu et vécu de l’intérieur avec Plon et pour rien au monde je signerai avec une grande ME. En réalité, il vaut mieux rester AE ou intégrer une petite maison d’édition à taille humaine. Je jongle avec les deux statuts car mon éditeur n’a pas pu respecter le cahier des charges de « La voie de l’oiseau » qui exigeait du papier issu des forêts gérées des Vosges, de l’encre avec le label Imprimvert et une couverture non plastifiée. De même il n’édite pas les recueils de nouvelles ni les albums jeunesse 3/9 ans. A chaque publication, je lui soumets donc mon nouveau roman qui doit passer la sélection du comité de lecture. Cette entente me convient tout à fait car elle me laisse beaucoup de liberté, et réciproquement mon éditeur ne se sent pas obligé de publier quelque chose qui ne fait pas l’unanimité. 

Avant de conclure le chapitre auteure, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ?

Comme tu as pu le constater, j’écris au coup de cœur et je ne m’enferme pas dans un genre en particulier. Je m’ennuierai trop. Mes projets sont variés, du thriller à l’album jeunesse en passant par l’héroïc fantasy et le recueil de nouvelles. Mon prochain roman à paraître début 2023 est un thriller psychologique. J’ai eu l’occasion de discuter avec des femmes victimes d’un pervers narcissique et leurs différents témoignages m’ont donné l’idée d’approfondir le sujet car on parle malheureusement à tort et à travers de cette névrose qui fonctionne selon un schéma très précis. 

Passons à l’aspect lectrice. Comment choisis-tu tes lectures ? Quels sont tes styles de prédilections ? 

Je les choisis surtout au premier regard car je suis très visuelle, donc la couverture prime. Y compris celles de mes propres romans que j’ai eu la chance de choisir. Ensuite, le résumé achève, ou pas, de me convaincre. Si j’ai un doute, et si je peux le faire, je lis une page au hasard pour me décider. Je lis essentiellement du fantastique et de l’historique (surtout médiéval, renaissance et préhistorique), des thrillers et des polars, particulièrement les polars des pays nordiques, mais je peux me laisser tenter par un tout autre genre si la couverture et le résumé me happent dans leur filet. Je lis aussi beaucoup de livres nécessaires à mes recherches car je mets un point d’honneur à me documenter avec soin sur les thèmes de mes romans.

Ton auteur(e) favori(e) ? (Des raisons évidentes à ton jugement …)

Mon auteur favori serait-il celui dont les livres se trouvent en plus grand nombre dans ma bibliothèque ? Pas forcément. J’en ai plusieurs en fait, mais je dirai que JRR Tolkien est mon idole. Il y a aussi Stephen King, bien que j’aie zappé sa période « psychotique », Robin Hobb, Marion Zimmer Bradley, James Clemens. 

Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ? 

« Alice et la pierre d’Onyx » fut le premier livre que j’achetai à l’âge de 7 ans et demi et que je lus sept fois d’affilée. Dois-je y voir un signe ? Le 7 est un chiffre clé, celui qui amène le changement. Et effectivement, ce livre a changé ma vie à tout jamais car il m’a permis de pénétrer dans le monde de l’imaginaire. A partir de ce jour-là, j’ai dévoré les livres de la bibliothèque rose et verte, que je possède toujours d’ailleurs, puis les romans de Jules Verne, Mary O’Hara, Jack London et Stephen King. 

Ton coup de foudre littéraire ? Le livre qui t’a le plus bouleversé ? (Les raisons à cela)

« La nuit des temps » de René Barjavel est le livre qui m’a le plus bouleversée. Mon coup de foudre ? Alors cela va être difficile de choisir car j’en ai plusieurs : « Le seigneur des anneaux » de JRR Tolkien, « Les bannis et les proscrits » de James Clemens, « Le bal des louves » de Mireille Calmel, et plus récemment j’ai eu un gros coup de cœur pour la trilogie « Le livre perdu des sortilèges » de Deborah Harkness. Sans surprise, le fil conducteur de ces romans est la MAGIE !

Pour nourrir ma curiosité, j’aimerais aussi te demander si tu regardes la télévision, des séries peut-être ou des films, dis-moi tout ?

Non, je préfère lire plutôt que de m’abrutir devant les programmes actuels de la télévision. En revanche, je regarde avec plaisir les séries américaines des années 80 comme L’agence tout risque, Amicalement vôtre, Starsky et Hutch. J’avoue avoir craqué pour Game of Thrones et j’apprécie les séries policières des pays nordiques peu connues comme Les enquêtes du département V.  J’adore aller au cinéma ou me caler devant un film le samedi soir. Mon chéri et moi avons les mêmes goûts : aventure, action, thriller, fantastique, science-fiction. Mes films préférés ? Le seigneur des anneaux, Avatar. 

Et la musique dans ta vie, a-t-elle une place ? Tes goûts …

La musique tient une grande place dans ma vie, je l’écoute dans la voiture, lorsque je cuisine ou bien pendant que j’écris. Là actuellement, j’écoute du métal symphonique. Je possède tous les albums de Within Temptation, Nightwish, Epica, trois groupes emblématiques que j’ai eu la chance de voir en concert à plusieurs reprises, mais aussi de Delain, Sirenia, Blind Gardian, Xandria. J’aime aussi l’italo dance des années 80, le new wave, la pop et le rock (Queen, Toto…) plutôt au moment de l’apéro car ces musiques fédèrent toute la famille. 

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens ou l’on peut te découvrir ?

Avec grand plaisir. Et voilà ! Cliquez et découvrez mon univers littéraire. 

  https://www.marienocenti.com

 https://www.facebook.com/people/Marie-Nocenti/100012278014059

   https://www.linkedin.com/in/marie-nocenti-auteur-1b9707144/

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Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?

C’est génial de nous offrir la chance de se faire connaître par le biais de ton blog. C’est le meilleur moyen de toucher les lecteurs en dehors des salons. J’ai eu la chance incroyable d’être chroniquée par le célèbre Youtubeur Links The Sun qui a classé « Dies Irae Les larmes de sang » sur son étagère réservée aux grands écrivains. Cela m’a beaucoup apporté en termes de publicité. J’en profite pour glisser une petite anecdote à ce propos : je discutais avec une voisine sur le salon de St-Didier lorsqu’une jeune femme s’est arrêtée devant mon stand en s’écriant : Mais c’est le livre que je suis en train de lire ! Evidemment, cela n’a pas manqué de m’interpeller vu que je ne la connaissais absolument pas. En discutant avec cette personne, j’ai appris qu’elle avait découvert mon livre Dies Irae grâce à la vidéo de Links the Sun. 

Voici le lien pour la découvrir :

https://www.youtube.com/watch?v=4HUovJyJi0g&feature=youtu.be&t=528

Où va-t-on avoir la chance de te croiser en salon cette fin d’année ?

J’ai un agenda très chargé ! Voici les prochains salons où vous pourrez me rencontrer :

-       Samedi 15/10 salon des Plumes de la Romance à Châteauneuf de Gadagne

-       Dimanche 16/10 salon du livre de Morières

-       Dimanche 23/10 salon du livre de Laudun 

-       Novembre et Décembre : quasiment tous les week-ends sur les marchés de Noë 

Et enfin quels sont tes vœux et résolutions pour la fin d’année 2022 ?

Si je devais me montrer raisonnable, je dirais travailler moins, lire davantage, mais ce n’est pas dans ma nature. Je dois finir la correction de mon prochain roman à paraître au premier trimestre 2023 et les illustrations de mon album jeunesse à paraître à la fin de l’été 2023. Je dois aussi préparer deux conférences pour des associations, l’une sur le deuil à partir de mon roman « Le sourire d’un ange », et l’autre sur la femme des origines, fil conducteur de tous mes romans.

Marie, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Je t’embrasse et j’espère te revoir bientôt, d'ailleurs, j'y pense on se voit le week-end prochain au Chateau des plumes...

Le temps est, je crois, ce qui manque le plus à tous les artistes passionnés. Je te remercie de m’avoir accordé le privilège de partager la une de ton blog avec tant d’autres auteur(e)s de talent. Je t’embrasse en attendant de te revoir très vite sur un salon. A bientôt.

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