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Dans le regard de Fred
27 septembre 2022

Isabelle Reboul nous fait découvrir l'âme sensitive!

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Bonjour mon Cercle Amical, je viens vous parler d’un livre que j’ai acquis récemment lors du Salon de Ceyreste en juillet 2022 sous une chaleur accablante.

Ce livre m’avait déjà fait de l’œil à plusieurs reprises MAIS je dois faire des choix en salon, je l’avais donc mis de côté pour un futur achat. Malgré tout l’auteure : Isabelle Reboul est adorable et ce fut une évidence de me plonger dans « Âme sensitive » très rapidement.

Résumé Amazon :

Et si nos sens guidaient nos choix, et qu’il faille en sortir à tout prix !

Mégane incarne la fraîcheur de ses dix-sept ans, l’amour, l’espoir.

Seulement voilà…

Elle est libre, artiste dans l’âme, empathique et rêveuse.

Il est lui… Antoine.

Chaque mardi, elle l’observe dans le tram qui la conduit à l’université de Bordeaux. Où va-t-il ? Que fait-il ? Elle l’ignore, mais il occupe toutes ses pensées. Cette ombre sur ce visage sublime la fascine. La jeune étudiante en psychologie décide alors de le peindre, comme pour l’exorciser. Gourmand d’abord, puis de plus en plus torturé, Antoine lui apparaît sous bien des facettes… Elle devine au travers de ses peintures que le jeune homme porte un lourd secret. Une sensation désagréable dans le cœur. Aussi, se met-elle au défi de le réparer !

Mégane va avoir du fil à retordre. Mais peut-être qu’une bonne surprise l’attend au bout du chemin.

Peut-être. Peut-être pas…

Car à vouloir créer un idéal, Mégane ne va-t-elle pas en faire un démon ? Le pousser à l’irréparable ?

Extraits :

« Ce dimanche, nous prîmes le métro en direction du parc des Buttes-Chaumont dans le 19e arrondissement. J’aimais ce parc et son architecture. Il m’inspirait de nouvelles sculptures, m’aidait à organiser mes pensées, mais surtout, il me ressourçait. Je m’assis dans l’herbe en poussant un profond soupir, et vidai cet air périmé qui me comprimait la poitrine. Je regardais les jumeaux jouer à cache-cache derrière les grands arbres, et se rouler par terre en riant. Ils paraissaient si petits dans la plaine. Une légère brise électrisait les rires de Lisa et effilait sa chevelure bouclée. La lumière printanière faisait ressortir ses reflets auburn. Tom lui courait après en riant plus fort encore, tel un puissant écho ; les jumeaux avaient la même tessiture de voix. Ses cheveux, tout aussi bouclés, avaient la couleur des blés, et… il avait les yeux de son père. »

« J’avais les mains moites et la bouche sèche ; je tremblais un peu. Je pratiquai la respiration profonde, apprise par mon père, en gonflant le ventre, puis en expirant le plus d’air que je pouvais. La qualité d’une bonne respiration réside dans la capacité à expirer tout l’air de ses poumons, afin d’en inspirer le plus possible ensuite. C’était régénérant ! Merci papa ! Allez, Mégane, entre !

Je pénétrai dans le restaurant en affichant une assurance feinte, quand le patron me tendit ma tenue dans un geste brusque sans interrompre sa conversation avec le cuisinier. Du moins, je supposais que c’était le cuisinier, puisque je n’avais même pas été présentée. Ensuite, le patron sortit en trombe de la cuisine en hurlant dans son téléphone. Et, une fois dehors, il s’alluma une clope… 

Cela commençait bien ! »

« Noël arriva très vite et je retournai dans ma famille. Je passais alors le plus clair de mon temps enfermée dans ma chambre à réviser. Je n’avais plus le choix, j’avais tellement de travail en retard ! Ben était parti depuis deux jours, et il me manquait déjà cruellement. Je n’avais pas rappelé Antoine. De toute façon, il était probablement rentré dans sa famille comme tout le monde… L’état de santé de mon père s’était amélioré. Le traitement semblait porter ses fruits. Cela me réjouissait au plus haut point de voir à nouveau mes parents sortir en amoureux et faire des projets. Ils avaient l’air si jeunes, tout à coup. J’avais un ordinateur flambant neuf ! Ils m’en avaient fait la surprise lorsque j’étais arrivée. C’était pour Noël, mais mes parents avaient jugé que j’en aurais besoin avant. Je crois qu’ils étaient encore plus excités de me l’offrir que moi de l’ouvrir. J’étais particulièrement touchée par ce cadeau. Mes parents avaient des soucis d’argent depuis que mon père était tombé gravement malade. Je devais d’ailleurs rapidement retrouver un travail, et cela m’angoissait terriblement après ce qui était arrivé. Je décidais de ne pas y penser pour le moment. C’était Noël après tout ! »

En commençant ma lecture du prologue déjà, je fais connaissance avec la narratrice qui nous parle de sa jeunesse puis de son besoin de

s’occuper des autres, de leurs âmes MAIS pour me laisser sur ma faim, Isabelle Reboul conclut son chapitre sur une information qui déjà me donne envie d’en savoir plus, je me permets de citer l’auteure :

« Mais je n’avais encore jamais rencontré d’âme sombre… Je n’avais que des couleurs vives dans la palette. »

Ma voilà plonge dans ma lecture de ce livre ou je tiens à remercier l’auteure de nous offrir des citations qui nourrissent ma culture générale et j’apprécie.

Et j’aime tout d’abord le récit des rencontres de Mégane (c’est le prénom de la narratrice) avec son Lui (son demi-dieu à l’âme tourmentée) comme elle l’a surnommé dans une salle de dessin où il servait de modèle.

J’aime la façon dont Isabelle narre les situations, toujours en glissant des traits d’humours qui font un plus à la lecture déjà fort agréable. L’écriture est assez fluide, les mots choisis sont bien utilisés.

Il y a une citation que j’ai énormément appréciée et je voulais la retranscrire dans mon retour : 

« Dans un siècle où tout est possible et où les artistes s’autorisent tout, la seule limite est le talent et l’imagination du peintre. »

Celle-ci pourrait très bien être employée pour l’auteur(e), qu’en penses-tu, Isabelle ? Et vous, mon lectorat ?

La muse de notre narratrice, son « Lui » s’appelait Antoine.

Plus tard dans l’histoire, je fais connaissance avec Lucy l’amie de Mégane (les quelques mots échangés au téléphone entre la narratrice et cette fameuse Lucy déjà me font penser que je vais apprécier cette fille qui, je cite l’auteure :

« Lucy n’avait pas de jardin secret, c’était dans son tempérament. Elle me racontait absolument tout dans les moindres détails, trop de détails ! Mais moi, je n’étais pas comme elle. Je supposais qu’elle m’aurait dit de sauter sur Antoine dès que l’occasion se présenterait… C’était une fille très entreprenante, sûre d’elle. Je l’admirais et l’enviais beaucoup parfois, car elle n’avait pas une once d’empathie. »

Lorsque j’en arrive à THE RENCONTRE, je m’excuse Isabelle mais tu m’as bien fait rire…

Dans ma lecture de cette œuvre, j’ai souvent l’impression de lire un journal intime, avec tantôt des flashbacks et des moments actuels. Je ne cesse d’avoir envie d’en savoir toujours plus…

Alors qu’Isabelle nous fait, grâce à sa plume, s’attacher à la protagoniste, on souffre, on vit, on réfléchit en tournant les pages de cette œuvre.

Je trouve la fin touchante, percutante, MAIS j’ai eu des échos que bientôt un second tome allait être proposé par l’auteure. En plus dans ma maison d’éditions chouchou … j’avoue avoir trop hâte de retrouver la plume d’Isabelle.

Bref, pour conclure mon retour, je voulais simplement dire que dans ce livre, on découvre l’amour. D’abord celui avec un grand A, mais aussi le destructeur, l’obsessionnel, le passionné ou le déraisonnable amour. Sans oublier celui que l’on ressent pour ses enfants. 

Ce livre est l’histoire d’une femme qui aime…

Alors Mon Cercle Amical, l’avez-vous lu ? Allez-vous le lire bientôt ? Dites-moi tout, je veux savoir ?

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Commentaires
T
À la fin de ton retour, tu demandes si on a lu ce livre. Comment dire... je l'ai dévoré ! J'ai vibré, et j'ai adoré la plume d'Isabelle ! C'est un livre plein de passion.
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