Hello Laure, tout d’abord sache que je suis heureux et fier de te recevoir, ici même, dans ma nouvelle aventure « Blog ».

Hello. Je suis ravie de participer à cette aventure.

Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être préfères-tu un mojito ?

Bah, une tisane, ça ira. Je ne bois pas l’alcool, je délire suffisamment à jeun. 

Bien, alors Laure, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et certainement une famille. Donc, l’une de mes premières questions, comment fais-tu pour tout conjuguer ?

Je ne dors pas (malgré la tisane), j’ai un reste d’hyperactivité mal soignée (ma pauvre famille exténuée peut témoigner) et je suis très organisée.

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal où tu aimes écrire ?

Je n’en ai pas, je peux écrire à la maison, au café, à la plage, dans les transports. Je mets à profit la moindre minute, donc le moindre lieu, calme ou bruyant, peu importe.

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?

Pour mes romans de SF, c’est surtout l’actualité que j’aime distordre dans le but de faire passer des messages. Pour mes feelgood, c’est le monde qui m’entoure, les gens, les scènes que j’observe autour de moi (parfois, la réalité dépasse la fiction) qui me font rire (surtout) ou pleurer, que j’ai envie de mettre en scène.

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ? 

Je dirais : « qu’attends-tu ? »

J'espère vivement que mes retours datant des 18 et 2à mai 2022 de "Pas de Chichis entres amies" et " mon voisin, mes amours et autres contrariétés" donneront l'envie à mes lecteurs de te lire.

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ?

Personne ! Je suis trop solitaire et casse-pied pour travailler avec un partenaire.

Pourrais-tu me parler de tes livres déjà écrits ?

Ouh là ! Il y en a une douzaine ! 

Une saga en 6 volumes de science-fiction postapocalyptique qui se rapproche plus de la quête initiatique et du roman d’aventures que d’une dystopie : « Les Chroniques du Monde-Hors ». 

5 feelgood qui parlent avec humour et émotion du quotidien de personnages arrivés à un moment clé de leur vie. Ce sont des histoires d’amitiés, d’amour, de famille. 

Un roman d’aventures pour enfants à partir de 7 ans.

Ton tout premier manuscrit fini ?

Mon tout premier manuscrit fini (sans compter les recueils de nouvelles écrits dans les années 1980 ?), c’est « Le cycle d’Akilàm » (qui correspond maintenant aux tomes 1et 2 des « Chroniques du Monde-Hors ») écrit en 2009 qui devait être publié aux éditions l’Atalante… mais qui est sorti en autoédition en 2019.

Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ? ……

Je suis surtout autoéditée, j’ai un roman feelgood édité chez JDH Édition, mais je préfère de loin la liberté (et les revenus) de mon statut d’auteur indépendant (j’ai dit plus haut que j’étais solitaire et casse pied non ?).

Avant de conclure le chapitre auteure, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ?

Alors oui c’est un vrai scoop : mon prochain feelgood aura pour personnage principal un homme. 

Venons-en à ton « prix » remporté en 2021, celui des plumes francophones. Sur quel livre l’as-tu remporté. Comment ça s’est passé exactement. Profites-en pour nous parler de ce prix, organisations etc. 

Alors, c’est tout simple : quand on publie un livre sur la plateforme KDP entre juin et septembre (je crois), le site te propose de participer (à condition d’avoir ton ebook en exclusivité sur KDP Select). Il suffit de cocher une case. C’est ce que j’ai fait un peu par hasard pour « Comme un parfum d’Immortelle » une romance feelgood qui est sortie en juin. Un matin d’octobre, je reçois un coup de fil et on me dit que je suis dans les 5 finalistes avec mon petit feelgood. Je n’en croyais pas mes oreilles, j’étais bien contente. Puis, au moment de la remise des prix en novembre, j’ai été encore plus surprise de voir que mon roman était lauréat. Cela fait bien plaisir. Apparemment, KDP emploie un organisme indépendant pour départir les concurrents (nous étions 1600), ce n’est pas au nombre de ventes ou de votes, comme pour d’autres concours. Les couvertures et le début des œuvres sont examinés, puis 20 sont sélectionnés, puis 5, qui sont lus par un jury composé de 5 personnes qui votent. Le prix remporté équivaut à 5000 euros de publicité et aussi un contrat avec Audible pour en faire un audiobook. On gagne aussi en visibilité (et quelques insultes aussi de la part des antiAmazon) et on sent la confiance des gens : par exemple, certains libraires se sont mis à commander mon livre ou des organisateurs de salon à me contacter, ainsi que des maisons d’édition.

Passons à l’aspect lectrice. Comment choisis-tu tes lectures ? Quels sont tes styles de prédilections ? 

Je suis une dévoreuse, je suis très sensible au « style », j’aime les mots, les descriptions, les textes travaillés. Je choisis surtout à la couverture (parfois, je ne lis même pas le résumé). En ce moment, je suis constamment tentée sur les groupes de lectures des réseaux sociaux. J’aime les romans policiers, les romans historiques, les feelgood pleins d’humour, la littérature blanche, la science-fiction, la fantasy. Je n’aime pas l’horreur.

Ton auteur(e) favori(e) ? (Des raisons évidentes à ton jugement …)

Je n’ai pas d’auteur favori. Je serais tentée de dire Balzac par habitude, car j’ai fait ma maîtrise par amour sur cet auteur et je raffole des auteurs du XIX^e. Mais il y a tant d’auteurs comme Robert Heinlein, Ira Levin, Robin Hobb, Michel Bussi, Andréa Japp, Fred Vargas, Nicci French, John Grisham, Michael Connely, Jean Contrucci, Harlan Coben… tu m’arrêtes quand tu veux, hein ?

Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ?

Je ne sais pas. Mon premier souvenir de lecture, c’est la comtesse de Ségur, lue par ma maman.

Ton coup de foudre littéraire ? Le livre qui t’a le plus bouleversé ? (Les raisons à cela)

« Les liaisons dangereuses » de Choderlos de Laclos. Je n’ai pas été bouleversée par l’histoire, mais par la maîtrise de la langue et l’ingéniosité de la construction des intrigues ! C’est le seul livre que j’ai en collection Pléiade (j’ai dit que je raffole du XIX^e, mais le XVIII^e aussi me rend gaga !).

Pour nourrir ma curiosité, j’aimerais aussi te demander si tu regardes la télévision, des séries peut-être ou des films, dis-moi tout ?

Eh oui, je ne regarde que des séries et des films, d’ailleurs, tout comme en littérature, seule la fiction m’intéresse.

Et la musique dans ta vie, a-t-elle une place ? Tes goûts …

Une place quotidienne. Comme en littérature, j’ai des goûts éclectiques, avec une préférence pour le blues, le classique (surtout Chopin), le hard rock (surtout Manowar), mais j’écoute aussi du jazz, du rock, des chansons à la mode et beaucoup de chansons françaises (mais pas quand j’écris, sinon je chante et je tape n’importe quoi sur le clavier).

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien, MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens où l’on peut te découvrir ?

Site : Laure Enza – Romancière (laure-enza.com)

Compte FB pro : https://www.facebook.com/laure.enza.288/

Page FB pro : https://www.facebook.com/LaureEnza28/

INSTA : https://www.instagram.com/laureenza28/

Page auteur Amazon : https://urlz.fr/gKtl

Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?

Tout ce qui a trait à la littérature et à la promotion des auteurs est formidable ! Bravo ! Je file m’inscrire à la newsletter !

Et enfin, j’ai eu l’idée de cet interview en marge de La Fête du Livre de l’Art et du Jeu à la Fare les Oliviers le samedi 28 mai 2022. (Vous pouvez retrouver l’affiche de cet événement à la fin de l’article). Je sais, en suivant ton activité sur Facebook, tu es assez dynamique au niveau des dédicaces. Comment abordes-tu les salons (l’avant, pendant et après) ? Comment les choisis-tu ?

Ah ah, je suis une stakhanoviste du salon : je ratisse le Net à la recherche d’événements littéraires puis je traque les organisateurs jusqu’à ce qu’ils m’acceptent. J’ai beaucoup de patience, je peux attendre plusieurs années la moindre occasion. J’adore les salons, même ceux où il n’y a pas de clients, car on rencontre quand même des collègues. En fait, j’adore les gens. Je suis une incroyable bavarde. Parfois, des passants discutent avec moi et je sais qu’ils n’achèteront pas mes livres, mais je me régale à papoter avec eux. Une expérience agréable à vivre : quand un lecteur revient l’année suivante pour lire tes nouveautés. 

Laure, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Je t’embrasse et nous nous revoyons bientôt à La Fare les Oliviers ou j’ai l’honneur pour cette Fête du Livre de l’Art et du Jeu d’en faire un reportage pour mon blog. Bon je l’avoue, j’ai trop hâte.

Je ne manque jamais de temps quand on me fait l’honneur de me proposer une si belle interview. C’est moi qui te remercie de ton intérêt (et attention, tu dois avoir lu un de mes livres pour le prochain salon, je vérifierai ! Je ne sais pas mettre de smiley sous Word alors je te le décris : smiley clin d’œil).