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Dans le regard de Fred
6 mai 2022

Restons une Nouvelle fois chez Explicite et faisons connaissance avec Oriane

257148122_909620943082604_2352662606395161504_nHello Oriane, tout d’abord sache que je suis heureux et fier de te recevoir, ici même sur Mon « Blog » une Belge de plus va apparaitre sur mon Blog. Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?

Thé, OK ! T’as du Roïboos ? 

Bien, alors Oriane, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une femme, auteure, lectrice et tu as une famille, mais finalement qui es-tu exactement en quelques mots, Oriane ? 

Transitionnaire, furetophile, hypersensible, épicurienne et minimaliste, ça fait bien, ces mots, nan ? So 2022 ! Je suis une boule à facettes, mais comme je ne peux en donner que quelques-unes...

Comment fais-tu pour tout conjuguer ? 

J’emploie le Bescherelle de la vie et le temps perdu que je ne cherche jamais.

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal où tu aimes écrire ?

Je m’entraine depuis gamine à ne pas dépendre d’un cadre, j’ai très vite compris que ça risquait de me restreindre et je déteste ça. J’ai parfois utilisé mon abonnement de bus adolescente pour me poser dans des endroits variés afin d’écrire. Après, y en a des plus inspirants, comme les trajets en train. Parfois, j’aimerais en être un… Et puis, le clavier est trop lent par rapport à mon rythme de pensées (et pourtant mes potes informaticiens pros s’étonnent de ma vitesse de frappe), le bic doit vraiment être appuyé pour tracer, donc le crayon ordinaire est encore ce qui glisse le mieux les mots… sans lubrifiant. 

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?

J’ai beaucoup de récits partis d’un rêve… que j’arrive à rendre cohérent en utilisant les éléments et scènes au plus près de ce qu’elles sont. Mais je vieillis et je m’en souviens moins facilement. Je suis très attirée par l’ethno, l’anthropo, la socio, la psycho… ces petits mots en « o » qui font peur, mais qui expliquent pas mal les comportements humains, l’influence culturelle, tout ça… J’aime les sujets de société camouflés sous la romance. 

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ? 

Oser dire ? Carrément ? Y a pas plus audacieux qu’un présomptueux « Lisez-moi, je suis excellente ! ». Mais ce n’est pas mon style, mon style, faut le lire pour le découvrir : je fais rire, pleurer, réfléchir, jouer au yoyo avec les coeurs de mes lecteurs, c’est ce qu’il y a de meilleur ! Ca et trouver le mot juste quand il faut, bousculer les codes, toute la construction.

(J’espère ceci dit que mon retour au sujet d’un de tes livres en l’occurrence « (N)ever» publiés sur mon blog, vont déjà donner aux lectrices et lecteurs l’envie de te lire). D’ailleurs raconte-moi l’histoire de ce livre ? D’où est venue l’idée ? Les petites informations pour la naissance des lignes etc. Je veux tout savoir ?

J’avais envie de montrer une gonzesse qui drague les mecs à tout va, sexy et désaxée, et un type qui veut des relations sérieuses, parce que les mecs ont quand même globalement envie de ça et avec les romances on fait finalement croire que seuls ceux ne le désirant pas deviennent vraiment sérieux… Je voulais contrebalancer cela dans le secteur. Aussi, j’en ai un peu assez des héroïnes bcbg, celles qui ont assez de sous pour faire les magasins avec les copines à chaque temps libre et qui ont des parents aimants qui les encouragent dans tout. Ici, Sandra se débrouille quasiment toute seule et ses « amies » sont pas toutes de terribles complices et confidentes fiables dispos à tout moment. J’ai eu envie aussi de montrer avec Victor qu’avoir une famille aisée n’est pas signe de bien-être familial pour autant. Et qu’être sexy ou prendre soin de son corps ne se limite pas à l’objectif de choper des filles. Namur est ma ville d’adolescence, aussi, c’était amusant de replacer quelques endroits de-ci de-là dans mon récit. 

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ?

GH David <3 

Pourrais-tu me parler de tes livres déjà écrits ?

Ecrits ou publiés ? Parce qu’écrits, il y en a un paquet, j’en suis à vingt-six, je crois ! Ca fait dix-huit ans que j’écris des romans, aussi…

 En publiés, on peut trouver en autoédition « De terre et de racines », une SF Romance YA abordant un premier amour entre pré-ados fusionnel, mais aussi teinté de chocs culturels tant leurs deux pays diffèrent, et d’aventure, qui a converti pas mal de lecteurs d’un bord qui n’avaient pas d’affinité avec un autre bord… et ça, c’est ma petite fierté ! 
J’ai aussi « Blue Carla », une romance courte érotique qui vous plonge dans les clubs libertins et leurs codes, mais aussi auprès de travailleurs sociaux (parce que bon sang, ils sont sous-représentés en romance!). 

Et côté ME, il y a donc (N )Ever chez Explicites et la duologie « Touche pas à mon … ! (coeur/bide) » chez So Romance, qui évoque la reconstruction et le traumatisme de l’après-violences conjugales, ce que ça provoque dans un nouveau couple, mais sans tomber dans le misérabilisme ou la pleurnicherie. Au contraire, Chloé est une battante, parfois difficile à suivre car elle-même doit se retrouver, et tellement anti-romantique que ce roman est un concentré de moquerie des clichés de romance. 

Pour les romans non publiés, j’ai une romance abordant un handicap invisible, une autre l’érotomanie et la perte d’un membre (à prendre en plusieurs sens du terme !), une longue saga de low fantasy (qu’on rebaptise souvent aujourd’hui Urban Fantasy, mais ici elle est sous-marine), une High fantasy jeunesse, une romance classique (dans son sens littéraire, du classicisme) au ton soutenu, des tomes étendus dans l’univers dans « De terre et de racines »… 

Ton tout premier manuscrit fini ?

« Les parchemins du monde magiques », un roman assez court, avec 4 gamins transférés malgré eux dans un univers parallèle où ils vont devoir libérer le peuple emprisonner par une dame nature assez violente. J’avais 14 ans quand je l’ai écrit. 

Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ?

Je suis les deux, j’ai des romans très difficiles à classer en ligne éditoriale dans le paysage actuel, j’aime bien avoir une partie en main, mais aussi en confier d’autres à des ME, les deux ont leurs avantages et inconvénients. 

Avant de conclure le chapitre auteure, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ?

Celui en cours est une duologie de Science Fantasy Romance avec une héroïne associale, asthmatique, qui fait tourner son maitre en bourrique. Maitre qui est lui-même en fin de stage pour obtenir son diplôme. J’en ai un peu marre du stéréotype du sage qui sait tout pour accompagner l’héroïne. Et bien sûr, quand elle parvient à retrouver ses origines côté paternel, non seulement elle découvre qu’il n’est pas parti depuis qu’elle était bébé, mais mort, mais en plus, y a des drames qui surgissent…  

Les capacités de mes personnages alternatifs sont liées à la déconstruction moléculaire et la création ou utilisation de vent par ce biais. C’est mon élément préféré et je le trouve sous-exploité par rapport à l’eau ou le feu, par exemple. Même si Alain Damasio et sa Horde ont sublimé le sujet avec brio ! Un de mes jeux de mots dedans est un clin d’oeil, car je suis sûre qu’il aurait été à son goût.

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Passons à l’aspect lectrice. Comment choisis-tu tes lectures ? Quels sont tes styles de prédilections ? 

J’alterne les récits des auteurs vivants et les classiques des auteurs morts. Je paye les uns et déniche les autres en boîte à livres. 

Ton auteur(e) favori(e) ? (Des raisons évidentes à ton jugement…)

Un seul, je ne pourrais pas dire. J’aime plusieurs plumes, dans le sens où j’ai assez accroché au style pour me sentir chaque fois bien quand je lis un de leurs ouvrages. George Sand, GH David, Alain Damasio, ils n’ont rien en commun, en vrai ! Mais je sais que je peux ouvrir leur livre en toute confiance. 

Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ? 

J’ai jamais compris trop cette question… je veux dire… dès l’école primaire, on nous fait lire des trucs. C’est même dans le programme. Alors comment on peut s’en souvenir ? Moi, ce que je faisais à 7-8ans, je ne sais plus, lol… Ce devait sans doute être un album du Père Castor ou un conte. J’aimais beaucoup le gros ouvrage « Raconte-moi une histoire ce soir » avec un récit chaque jour. 

Ton coup de foudre littéraire ? Le livre qui t’a le plus bouleversé ? (Les raisons à cela) 

« Indiana » de George Sand. C’est la première fois que j’ai eu le sentiment de ne plus vraiment avoir besoin de me soucier de la qualité du fond, parce que la forme m’avait totalement transportée. Je lisais pour l’instant présent, pour parcourir la phrase suivante. Ca n’a rien avoir avec le rush de « je veux savoir la suite ». J’ai savouré une lecture. Mais d’autres m’ont beaucoup plu et fait grandir, notamment « Jonathan Livingston, le goéland » de Richard Bach est un vrai hymne à la liberté et la persévérance, envers et contre tout.

Pour nourrir ma curiosité, j’aimerais aussi te demander si tu regardes la télévision, des séries peut-être ou des films, dis-moi tout ?

Je n’ai plus la télé depuis… oh bien huit ans. Je passe par du streaming. Moins de pubs et de trucs que je ne veux pas regarder. J’ai du mal à suivre une série, j’aime les VRAIES fins et ça devient franchement difficile avec cette mode à l’américaine de trucs infinis qui ensuite se font couper net par une rupture de contrat… Ma dernière série coup de coeur, qui est un animé, c’est « Violet Evergarden », c’est absolument magnifique, poétique et trash à la fois, rude et subtil, le développement des personnages et l’univers sont très intéressants. Il y a aussi des films qui concluent la série. 

Et la musique dans ta vie, a-t-elle une place ? Tes goûts…

Oui, surtout l’épique, car elle est motivante et sans paroles. J’ai tendance à me concentrer sur la musique ou le texte, mais pas les deux à la fois, alors ça me sollicite moins s’il y en a qu’un. 

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens où l’on peut te découvrir ?

Oui, le plus simple pour les livres, c’est encore de passer par la page auteure d’Amazon, ça reprend mes cinq ouvrages, même si certains se vendent aussi hors Amazon.

https://www.amazon.fr/De-terre-et-de-racines/e/B075SC516S?ref_=dbs_p_ebk_r00_abau_000000

Et pour me suivre niveau actu, j’ai un instagram et un Facebook. 

https://www.instagram.com/oriane_auteure/


https://www.facebook.com/orianeauteure 

Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?

Je suis très mauvaise critique, niveau blog, j’ai jeté un œil au tien et c’est sympa, par contre je serais incapable de savoir comment retrouver un article précis ancien dans ce fil d’actu continu, par exemple. :D Intercaler les interviewes d’éditeurs, d’auteurs, et les chroniques, c’est un angle enrichissant ! J’aime. 

Où va-t-on avoir la chance de te croiser en salon cette année ?

En Bretagne, à « Romance And co »  le 7 mai, à Dreambooks à la mi-septembre dans l’Oise, à Mons début octobre en Belgique ! Et je serai aussi à quelques soirées littéraires d’Aly, comme Toulouse fin juillet et Marseille début décembre. 

Et enfin, quels sont tes vœux et résolutions pour l’année 2022 ?

Trouver du taff d’un côté, développer l’aspect pro de mon statut d’auteur indé de l’autre. Et publier/signer soit « Les yeux bandés » soit « Mon regard sur toi », ce serait bien.

Oriane, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Je t’embrasse et j’espère te revoir bientôt.

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