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Dans le regard de Fred
4 mai 2022

Restons chez Explicite avec le retour de (N)ever d'Oriane !

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Bonjour mon Cercle Amical, je viens ici même vous parler d’un livre édité chez les Éditions Explicites. D’ailleurs si vous désirez en savoir plus sur cette Maison d’édition et sa responsable Julie ( petit corbeau), je vous invite à lire l’article du 2 mai que mon blog.

Bref venons à (N)ever de l’auteure belge : Oriane Quillqueen. Vous aurez, elle aussi la possibilité de mieux la connaître avec l’interview que je réaliserai le 6 mai sur mon blog).

D’ailleurs je profite de l’occasion pour les remercier toutes les deux, de m’avoir offert la chance de faire une petite semaine « Spéciale Éditions explicite »…

Ceci étant dit, assez blablaté, je me plonge dans ce livre.

Déjà je vous glisse dans l’article la couverture de celui que j’ai entre les mains MAIS je vous glisse aussi la nouvelle parce que je sais que vous êtes curieuses et curieux !!!

Résumé : 

« Sandra Mullens et Victor Klein fréquentent la même école, mais pas avec les mêmes habitudes. Alors que Victor est agacé par chaque gloussement émis pour lui, Sandra enchaîne les conquêtes à partir des défis que ses copines et elles se lancent à tour de bras. Consciente de ses charmes, rien ne semble arrêter la meneuse du groupe des dragueuses invétérées. C'est alors que ses amies lui posent le défi ultime, en dernière année : passer à l'acte avec Victor, devenu le bel homme de dix-neuf ans avec qui seule une timide a prétendu un jour avoir eu une liaison. Sandra accepte le pari, mais échoue malgré ses approches qu'elle pensait infaillibles.Sept ans plus tard, les anciens élèves se retrouvent lors d'une soirée. Aussi joueuse que par le passé, les amies de Sandra remettent sur le tapis son échec. Heurtée dans sa fierté, elle jure d'y parvenir un jour ! Ça tombe bien... Victor est là aussi, encore plus sexy. » 

Extraits : 

« Victor se rend finalement au vestiaire. Je prépare ma position, l’épaule contre la vitre qui borde l’entrée, de manière à ne pas être visible avant le franchissement des portes. J’ai épilé ce matin mes fins sourcils et ai passé un peu de gloss sur ma bouche pulpeuse à la sortie des cours, j’espère que je suis à son goût.

Lorsque Victor Klein passe enfin, il ne me voit pas tout de suite, et pour cause : il se sèche une dernière fois les cheveux sous un petit essui{3} blanc. Clairement, mon camarade de classe ne s’attend pas à croiser quelqu’un dans la grande allée de l’espace commercial. Il s’arrête devant les portes closes, le temps de ranger son bout de tissu. Je n’ai pas bougé de ma position stratégique. Je sais comment attirer son attention : il me suffit de le fixer avec insistance. Quand il n’y a personne autour, ça marche à tous les coups. Il n’échappe pas à la règle : ses yeux clairs comme des vagues de la Mer du Nord en été pivotent vers moi. Ensuite, c’est tout son corps dessiné qui se détourne pour m’adresser un air perplexe. 

« L’après-midi, j’embarque de nouveau dans le bus 8 pour rejoindre Jambes. Victor habite sans doute dans ce coin… J’ai vu sur le net que la salle d’escalade était derrière la patinoire et la piste d’athlétisme. Est-ce qu’il pratique aussi ces sports ? Je traverse les bâtiments en question et aperçois la piscine, puis la salle d’escalade, toute brune de l’extérieur. Attendez… la seule entrée possible est au bout d’une espèce d’escalier de secours ? La vache, je suis en talons et en jupe noire ! Pour éviter que les pointes de mes chaussures ne traversent les carrés métalliques des marches, je monte du bout des pieds, en croisant les doigts pour qu’aucun mec n’en profite pour se placer en bas. Je serais obligée de me retourner en lui gueulant en quoi la couleur de mon string le concernerait et je n’en ai pas envie. Une mauvaise surprise, pas deux ! »

« Par contre, le t-shirt à moitié mouillé de Victor pourrait tremper la culotte de quelques-unes des groupies de tout à l’heure. Nous descendons en frissonnant, saisis par la brise. Je ricane en voyant ses tétons qui pointent comme une gonzesse, sous le tissu clair. Moi j’ai mon soutif, je m’en tamponne ! Mais lui… je ne peux résister à l’envie de saisir les tétons entre mes pouces et index. Il tape d’un coup sec sur mes mains.

— Aïeuh ! Laisse mon torse tranquille, vilaine gamine ! Si je te faisais « camion pouet pouet » ici, tu me traiterais de pervers en me hurlant dessus. Alors chacun dans sa zone, c’est ça l’égalité, Sandra.

Haha, non mais, ce qu’il peut en dire des conneries, celui-là ! Même quand je le taquine, il faut qu’il me sorte les grands discours. Je me rends compte des regards jaloux autour de nous et je ricane de plus belle, la tête haute, l’allure digne, reprenant mon rôle de professeur.

— C’est le moment d’obtenir des numéros ou des profils Facebook, Victor. Toute la gent féminine à proximité fantasme sur toi maintenant. »

Ce livre est écrit a la première personne. Un langage assez familier de jeune qui émerge le lecteur en plein cœur de ses années lycées… 

On fait connaissance avec Sandra et sa bande copines, qui se lancent des défis: soit d’ordre physiques ou autres MAIS pour notre narratrice, ils sont d’ordres Sexuels. Le dernier en date : Victor un beau gosse à l’allure sportive. 

D’habitude reconnue comme une « prodigieuse dragueuse », Victor va semble-t-il, lui donner du fil à retordre, affaire à suivre… 

La plume de l’auteure est assez fraîche, fluide et agréable à lire. Une sensualité qui plonge le lectorat dans des scènes assez torrides, mais malgré tout encore assez sages à mon goût. Nous sommes dans une maison d’édition qui, selon son nom devrait être : explicite. 

N’allez pas croire malgré tout que je n’ai pas apprécié cette histoire bien au contraire, j’ai rigolé m’imaginant certaines scènes.

Je trouve que les dialogues, maîtrisés à la perfections par l’auteure donne une autre dimension à l’histoire.

J’en arrive au chapitre 1, titré assez particulièrement : « Se faire sauter sur la table », soit cela m’inspire tellement de choses mais je vais me plonger dans la lecture pour voir si mon inspiration était la bonne!

Petite note à l’auteure: tu as fait le choix de rendre Victor gaucher, je te confirme que tu as bien eu raison, les gauchers sont clairement les meilleurs ( normal j’en suis un, sourires ).

De plus je ne savais pas qu’en Belgique, les auteures avaient le droit d’inventer des mots: voilà qu’un homme peut être en l’occurrence :, je cite Oriane : 

« flippirant »

Venons-en au chapitre 2 titré : « Prendre son pied », voilà un programme fort alléchant que je vais m’empresser de lire. 

Ah oui, j’émets un tout petit bémol, je trouve que notre narratrice s’exprime de la même manière autant à ses 18 ans qu’à ses 25 ans MAIS là encore ça n’empêche aucunement de savourer ma lecture et l’apprécier tout autant.

J’ai adoré cette fameuse soirée jazz ou Sandra fait la connaissance de la sœur de Victor. En l’occurrence Emma et j’ai tellement imaginé ce moment que j’en ai énormément ris. 

Ceci étant dit, l’idée de Sandra de devenir : La Coach en lâcher prise de Victor est assez originale MAIS arrivera-t-elle a ses fins?…. Faite comme Moi, lisez ce livre et vous aurez la réponse.

Me voilà arrivé au chapitre 3 j’aime assez le programme : « Partie de jambes en l’air ».

Direction la foire (ou fête foraine), un lieu génial pour la drague et le lâcher prise, faut-il encore que nos protagonistes soient en phases. Et ça ne semble pas être encore le cas.

Je m’attaque dès maintenant au chapitre 4 titré : « taper dans l’œil ». Voyons ce que cela inspire a l’auteure!

Une soirée football qui se finit mal pour notre narratrice qui, une fois de plus subit la colère et la violence de son père malgré une victoire de l’équipe nationale. C’est triste pour elle et Oriane s’exprime à sa façon pour dénoncer la violence des parents sur leurs enfants (ou sur adultes sur ce coup là).

La relation entre nos protagonistes devient fort amicale. Allons savoir où ça va les mener. Victor réalise enfin la réaction assez dure que Sandra avait eu une fois lorsqu’ils avaient 18 ans. 

Décidément, les deux protagonistes s’attirent MAIS restent encore très sages. L’auteure réussit à nous faire sentir le chaud pour ensuite nous replonger dans le froid. Oriane doit être Sadique j’en suis convaincu. 

Toujours est-il, que l’on découvre une toute autre Sandra dans les chapitres suivants et Victor toujours sur la défensive, MAIS où va mener cette histoire, je suis encore en plein doute sur le devenir de nos deux protagonistes je dois l’avouer… Affaire à suivre mais cependant ma lecture est toujours autant agréable. 

Enfin ils se trouvent, se savourent. La chaleur de leurs respectifs fusionnent. Malgré tout un facteur « important » pour Victor sème le trouble: l’amour s’invite dans ses sentiments. Comment va réagir Sandra, notre protagoniste qui n’aime que la liberté et surtout pas être attachée.( sentimentalement parlant). Une phrase d’ailleurs me marque à ce sujet, je cite l’auteure :

« Quelles douces menottes pourrais-je lui offrir, clé comprise, pour qu’elle ne s’inquiète pas de son sort entre mes bras ? » 

Évidemment lorsque tout semble allez dans le bon sens, le passé ressurgit, un pari vient gâcher une soirée qui aurait pu s’avérer tout simplement MAGIQUE.

L’histoire entre nos deux protagonistes s’avère de plus en plus compliquée. Jusqu’à ce fameux jour où pour Sandra c’est un drame… Pour l’occasion d’ailleurs la narration change et l’on découvre entre autre une Farah assez révoltée face à deux hommes qui auraient pu, autant l’un que l’autre éviter certainement le drame. 

Mis à part ça je ne vais pas en dévoiler plus cependant je vous invite à lire « (N)ever » qui est assez plaisant à lire…

J’ai par habitude de finir un retour de lecture par une citation ou parfois un extrait du livre comme aujourd’hui un court que j’ai clairement adoré, je me permet de citer l’auteure pour la dernière fois :

« Tout ce cocktail molotov de sources de plaisir va bientôt me faire exploser. »

Alors allez vous le lire? Ou peut-être l’avez vous déjà lu? Dites Moi tout ?….

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