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Dans le regard de Fred
10 avril 2022

Et si j'ai envie de vous faire découvrir L'Extase...

IMG_1005Bonjour mon lectorat, je viens aujourd’hui vous parlez du recueil de nouvelles, d’une auteure que je dois rencontrer bientôt, en effet nous sommes voisins. 

D’ailleurs l’auteure, rien qu’en se présentant nous offre un programme fort alléchant, je la cite :

Le plaisir sous toutes ses formes, qu’il soit charnel, intellectuel, spirituel… Gladys Luna revendique sa différence, sa liberté et convie le lecteur dans un monde gourmand, extravagant, baroque !

Avouez-le c’est fort tentant, enfin pour ma part ça l’est à n’en pas douter mon lectorat.

Toujours est-il que je tiens à remercier l’auteure pour sa confiance en m’offrant la possibilité de lire : « Extase », un recueil de huit nouvelles. D’ailleurs, si vous désirez en découvrir un peu plus sur cette mystérieuse Auteure, il vous suffit de lire son interview le 12 avril 2022 sur Mon blog.

Après donc avoir savouré le mot de l’auteure, je me plonge dans la première nouvelle : « La fin », le titre est particulier surtout qu’elle ouvre ce recueil.

Au sujet cette nouvelle, je trouve poétique la description de cette union de deux corps. Rien de vulgaire et je félicite l’auteure car Moi, lorsque je décris une scène je reste plus terre à terre, plus brut et plus cru. 

Entre la pornographie et l’érotisme il n’y a souvent qu’une frontière très fine MAIS Gladys Luna, semble connaître la ligne imaginaire en restant à la frontière…

Je noterais un petit extrait que j’ai adoré :

« Mes sens sont portés à leur paroxysme, explosant en une myriade d’étincelles, dans un apogée charnel intense. Je crie comme une démente, il me pilonne furieusement, passionnément. J’ignorais qu’on pouvait jouir autant!…. »

Cette première nouvelle est fort sympathique.

Seconde nouvelle : « Les ondes ».

Dans cette seconde nouvelle qui commence dans un musée. 

Je découvre un nouveau verbe, je cite l’auteure :

« Elle me rejoint sur le canapé quand je netflixe. » évidemment du verbe netflixer, nous sommes d’accord Gladys?

Note à l’auteure en lisant une affirmation qui, fait très cliché pour ma part dans sa nouvelle, je la cite encore:

« - Les mecs sont tous des porcs! dis-je à haute voix. »

Non Ma chère ils ne le sont pas tous je te l’assure. Certains peuvent être bien plus. 

Je retranscrirais un passage qui m’a bien plu je dois l’avouer :

« Le Dieu électrique crépite en une myriade d’étincelles, un courant éclaté dans mon nid. » 

Là encore c’est une forme poétique pour décrire la scène.

Dans cette nouvelle, je m’imagine un passage ou à vélo, la narratrice crie son plaisir après un orgasme foudroyant. 

Nouvelle note à l’auteure: je la cite:

« Je propage des ondes orgasmiques. Introduire des passagers masculins dans ma Smart d’occasion équivaudrait à réunir Rocco Siffredi et le marquis de Sade! »

Oseriez-vous, tenter l’écriture d’un dialogue entre ces deux personnages si évoquants?

La chute de cette nouvelle est particulière me laissant un goût d’inachevé.

J’en arrive à la troisième nouvelle : « Exquise bouche », un titre évocateur laissant s’imaginer tellement de choses.

Je me plonge dans ma lecture, impatient de lire l’inspiration de Gladys Luna.

Un fantasme particulier que Fanny s’est organisé.

C’est là que j’avais imaginé l’Orgasme Gustatif qui se tramait entre ces lignes que l’auteure nous offre.

Ceci étant dit, je ne suis pas particulièrement fan de ce plat dont elle fantasme, dommage.

Venons à : « Ivresse » dans la suite du recueil. 

Je suis un amoureux de L’Egypte, que je n’ai jamais eu encore la chance de visiter cependant, je vais inviter Daphné et à la différence de son copain, Moi je m’imaginerais bien en elle cette déesse égyptienne avide de luxure et d’interdits. D’ailleurs n’était-ce pas le meilleur : L’interdît Ma chère Gladys ?…

Une nouvelle agréable, charnelle à souhait, j’en redemande.

J’en arrive à la suite, une nouvelle titrée : « Vestiaire(s) »

Je l’avoue je suis de nature TRÈS voyeuse. J’avais toujours rêvé d’aller m’immiscer dans les vestiaires féminins. Malheureusement je ne suis qu’un homme et ce domaine m’est totalement interdit.

Enfin NON, grâce à Gladys Luna, j’ai obtenu un pass pour aller mater, et que je suis heureux sincèrement.

D’ailleurs la narratrice, a le même penchant que Moi, elle est voyeuse et décrit ce qu’elle voit de la plus belle des manières. Je constate de surcroît que notre second point commun est celui d’apprécier le fait de mordre les fesses d’une femme. Un délice soit dit en passant pour ma part.

Et lorsqu’elle présente Léa, une ravissante rousse aux yeux incandescents et à la chute des reins impressionnante, comment ne pas succomber, Moi l’homme qui voue une adoration pour les femmes aux cheveux de feux ?

La plume de l’auteure est poétique, même le verbe « branler » ne plonge pas là nouvelle dans un cadre porno MAIS reste erotico-chic. 

Pour conclure, ce texte est relativement court. J’ai apprécié cette nouvelle MAIS ça mérite encore plus. Enfin pour ma part, je suis un GRAND gourmand et j’en aurais voulu plus à lire.

La prochaine est titrée : « L’Éros des mots », cela m’inspire énormément l’écriture, pas vous ?

Alors cette nouvelle, dommage que ça ne soit pas un format plus long, j’aurais adoré un roman. 

Pour ne rien vous cacher, j’aime l’échange épistolaire, qu’il soit d’antan ou d’aujourd’hui, d’ailleurs petite confidence de ma part : j’aurais adoré trouver une fille acceptant d’échanger des mails ou courriers postaux sur fond de thème charnel. Mais chut, cela reste entre nous Ma chère Gladys.

Dans cette nouvelle, l’auteure fait une référence à cette œuvre si divine : Les liaisons dangereuses que j’avais adoré il y a fort longtemps (peut-être mes relirais-je bientôt). 

Un échange entre une auteure et son éditeur. La plume est succulente, j’adore vraiment cet échange épistolaire. Et cette fin si puissante si surprenante, je ne m’y attendais pas.

Après cette nouvelle si prenante, pourquoi pas enchaîner avec « Dentelle ».

Une excellente nouvelle où le charme de la lingerie fait son effet. Une vendeuse se retrouve chez un gentleman MAIS tout est suggéré rien ne se passe et pourtant l’on ressent du désir, de l’envie dans cette nouvelle. L’une de mes préférées pour l’instant avec « Vestiaire(s).

Venons-en à la prochaine ou ce titre est tout ce que j’aime chez une femme : « La chair et l’esprit ».

L’on fait connaissance avec un grand et réputé chorégraphe classique ayant composé des ballets. Je cite d’ailleurs l’auteure sur une phrase que j’ai déjà lu quelque part :

« Les génies étaient toujours incompris, et le chorégraphe était un virtuose de la danse. » 

Je viens de comprendre pourquoi personne ne me comprenait dans ma façon de voir mes choses, je ne suis finalement qu’un génie. (sourires ).

Je confirme encore vos propos Gladys : 

« L’abandon était la clé de l’extase… »

Pour conclure, ce recueil est plaisant à lire, certes Le lecteur et l’homme que je suis est TRÈS GOURMAND et j’en aurais voulu encore plus. Peut-être puis-je espérer un second recueil de nouvelle, alors Gladys Luna, c’est pour quand le seconde tome d’ « Extase »

Et vous Mon lectorat, l’avez-vous lu ou avez-vous l’intention de lire, dites-Moi tout ?

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