Ça fait un moment que je n’avais pas pris le temps de faire un retour de lecture mais j’ai mis à profit le confinement pour me plonger dans la duologie « Love Edition » de Esmelia édité chez Ma Next Romance.  J’espère un jour rencontrer l’auteure (je lui dois un restaurant), mais cette année encore le Coronavirus en a décidé autrement.

J’avais déjà eu l’immense chance de lire « Paris By night » que j’avais adoré, mais cette duologie m’a fait encore plus adorer sa talentueuse plume.

Le sujet de l’histoire est fort intéressant, d’ailleurs permettez-moi de vous dire que vous ne verrez plus les Maisons d’Éditions de la même façon, comme dorénavant, après votre lecture, vous ne considérerez plus les Auteur(e)s comme avant, je peux vous le certifier.

En plus, lorsque l’on a les deux casquettes (celle du lecteur ainsi que celle de l’auteur « enfin pour moi celle de la petite graine d’auteur), l’on se retrouve pleinement dans le livre.

Ceci étant dit, je rassure l’auteure, je n’ai pas l’habitude d’écraser et de jalouser « mes confrères et ami(e)s Auteur(e)s » bien au contraire, j’aime lorsque leur réussite est au rendez-vous.

Ah oui, petite précision, je n’ai pas non plus le Mantra très particulier :

-       Cœurs, licornes, paillettes et papillons (sans oublier parfois les bulles de savons) …. 

En tout cas, j’ai la nette impression que l’auteure y a mis énormément d’elle dans cette duologie, j’ai déjà hâte de la lire prochainement dans THE MAISON D’EDITION gérée par THE EDITRICE, adorable et au cœur d’or, n’est-ce pas Sarah  

Je vous glisse quelques extraits, histoire de vous mettre l’eau à la bouche :

« Non, mais franchement, qu’est-ce que c’est que cette attitude primaire et archaïque de se courir après et de se battre en plus ? Je rêve !
Ma cocotte interne avait déjà été sérieusement mise à mal après l’arrivée de mon éditeur et de sa conduite oscillant sans cesse entre « il faut que je me barre de là » et « il faut que l’on se saute dessus pour faire des galipettes ». Mais là, j’ai vu rouge. Sang. J’ai explosé.
J’en aurais bien pris un pour taper sur l’autre, mais même en colère, je ne m’abaisse pas à la violence. J’ai préféré hurler, tempêter et les punir par mon absence.
Je me suis retranchée dans ma chambre et j’ai commencé à marteler mon clavier d’ordinateur. Ça tombe bien, vu que je suis sur une scène de crime et de torture psychologique. Rien de tel pour me mettre dans l’ambiance.
Oui, c’est vrai, c’est loin de ce que j’écris d’habitude. Mais il y a longtemps que j’avais envie d’autre chose. Du moins, que j’avais besoin de sortir autre chose.
Je m’octroie une pause et vais me faire un thé, tout en réfléchissant. »

« Je ferme les yeux et des images m’assaillent. Mon ventre se tord de cette douleur du désir qui ne pourra pas être apaisé. Cette souffrance de l’excitation qui consume vos entrailles avec la lenteur exaspérante et désespérante de la braise qui ne veut jamais s’éteindre. »

Je dois l’avouer, j’ai, à plusieurs reprises, eu l’impression de complètement me reconnaitre dans cette duologie, notamment avec cet extrait-là :

 « Chez moi l’écriture est quasiment un réflexe de survie. Mes mots et mes phrases sont le reflet de mes humeurs, de ma journée, de tout ce que j’observe et de tout ce que je ressens intérieurement comme chez les autres. » 

Dans celui-ci, en plus de me reconnaitre, j’ai eu l’impression d’être songeur sur des buts que je pouvais avoir dans le passé :

« Je recherche une approbation qui m’a manqué toute ma vie. Une reconnaissance. Une loyauté surtout »

En conclusion, je trouve que la plume de l’auteure évolue, elle reste fluide, tout en grandissant vers une certaine maturité.

J’ai vécu pleins d’émotions, du rire au larme en passant par le questionnement sur moi-même et l’humain en général.

L’audace de l’auteure dans les scènes torrides est aussi à signaler, elle se laisse de plus en plus aller et j’adore ça sincèrement.

Je vous conseille vivement de lire Love Edition tome 1 et 2.

Je tiens encore une fois à remercier mon amie de m’avoir offert ses deux bébés et je l’avoue j’ai une certaine hâte de lire le futur de la Maison d’Edition par excellence : Black Ink.

Bon alors je veux tout savoir, qui a l’intention de le lire ? Qui l’a lu ? Qu’en avez-vous pensé ?