Bonjour, je viens vous parler aujourd’hui d’un livre que j’ai lu.

Alors figurez-vous, en y réfléchissant bien, que je n’avais jamais encore lu un livre se passant pour la majeure partie durant une croisière. Soyons clair, vu la période actuelle, j’ai sauté sur l’occasion de me retrouver au beau milieu de l’eau sur un bateau, loin de la pandémie et de tout le reste.

Alors parlons de : Le club des 13 Crimes et Sentiments de Sophie Détample-Caron.

Permettez- moi tout d’abord de vous informer que j’ai eu la chance de rencontrer l’auteure durant un salon en extérieur à la Fare les Oliviers dans mon cher et tendre Sud de la France. Bon ce livre et sa dédicace ne m’était point destiné à l’origine MAIS mon adorable voisine Charlotte me l’a gentiment prêté pour le lire.

Une couverture assez sobre pour ce livre autoédité. Quelques erreurs typographiques à l’intérieur du livre MAIS qui n’empêche aucunement la lecture de ce livre ET encore moins l’apprécier. 

Quatrième de couverture :

 « La lune bleue émet un rayonnement étrange, influençant les êtres humaines, stimulant leurs désirs.

Treize membres du club d’échangisme virtuel de l’ETTAV (Échanges Torrides à Vivre pour de Vrai), en recherche de partenaires et de sensations fortes, embraquent pour trois semaines sur un bateau croisière autour de la méditerranée. 

Marie Anne, l’administratrice, a tout organisée pour le plaisir de chacun : repas, sauna, piscine, jeu etc.

Chaque soir, une « rencontre torride-surprise » est prévue. Volupté, échanges sexuels, jeux, décors, tout y est.

Mais le voyage ne se passe pas aussi bien que prévu.

Des corps sont retrouvés sur le bateau, vidés de leur sang, après morsure de rat au niveau de la carotide.

Jérémy, agent infiltré et membre du groupe, est sollicité par le capitaine pour mener l’enquête en toute discrétion.

Va-t-il parvenir à trouver le rat ? Y a-t-il aussi un criminel humain sur le bateau ? Résoudra-t-il l’enquête avant la prochaine escale à Venise ?

La tâche s’avère difficile pour un seul homme. »

Alors tout d’abord j’ai pris plaisir à lire ce livre. Certes, très sage à mon gout malgré le sujet du libertinage. (J’avoue que je suis quelqu’un qui ne poétise pas l’aspect sexuel dans mes écrits). Cependant Sophie a su m’emporter dans ces lignes. J’ai même réussi à me projeter parfois dans les scènes. 

L’écriture est assez simple, fluide, l’histoire nous offre du suspense à souhait. L’on découvre petit à petit des morts sans comprendre pourquoi. Évidemment je ne peux pas en dire plus pour ne rien spoiler, mais à chaque chapitre son lot d’intrigues, de mystères, de coquineries, bref, un savant mélange qui nous transporte sur ce bateau jusqu’à Venise. (Pour celles et ceux qui me connaissent depuis fort longtemps, ils le savent, je suis un amoureux de Venise et ne parlant même pas des plaisirs de la chair et de la vie).

Extraits tirés au hasard :

« Elle ne savait quoi répondre. Interloquée, elle se contenta de rougir en frissonnant ; qui pouvait dire si la subite pigmentation de ses joues exprimait à ce moment-là la honte ou le désir ? Elle-même l’ignorait ! Devant la « non réaction » de la jeune femme, l’homme sut qu’il avait fait mouche. Sa rapide analyse de la situation le poussa à s’enhardir. 

« David aimait les femmes et le revendiquait haut et fort. 

Chaque fois qu’il sortait boire un coup avec ses potes, il racontait les prouesses dont il avait été capable avec ses dernières conquêtes. Il prétendait « tenir le barreau » pendant des heures pour le plus grand plaisir de ces dames et affirmait qu’au bout du compte elles en arrivaient même à le supplier d’interrompre ses fornications pour se reposer un peu. »

« A six heures quand Sonia rentra, elle trouva Jérémy avachi face à son ordinateur, la tête collée sur le clavier. Les bras ballants. Il était en train de ronfler. Devant ce doux spectacle, elle sourit avec tendresse. Elle se sentait heureuse de le retrouver. Malgré la nuit intense de plaisir qu’elle venait de passer avec la belle Éléonore, elle devait reconnaitre que ce partenaire provisoire ne la laissait pas indifférente. »

Je vous invite à embarquer pour cette croisière assez particulière, mais un conseil méfiez-vous !

J’ai l’habitude de finir par un extrait ou une citation du livre. Aujourd’hui, c’est un extrait, qui pour ne rien vous cacher m’aurait inspiré tellement…

« Et elle l’entraina encore une fois parmi les dédales secrets du palais des Doges. Comme des fantômes, solidaires d’un terrible passé, les jumelles hantaient les lieux à la recherche des actions honteuses et horribles, savamment dissimulées, que des hommes de pouvoir à l’allure honorifique et prestigieuse se permirent de commettre sur leurs frères humains. »

N’hésitez pas à m’en parler, si vous l’avez lu ou avez l’intention de le lire à l’occasion. Et une dernière chose, ne ratez surtout pas l’interview de l’auteure vendredi sur mon blog.