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Dans le regard de Fred
16 janvier 2022

RENCONTRE AVEC UNE AUTEURE INTERNATIONALE

   

sara agnès lHello Sara Agnès, je suis tellement heureux et fier de te recevoir, ici même, dans ma nouvelle aventure « Blog ». Sache que tu es ma toute première auteure internationale. 

Internationale est un grand mot, mais oui ! Coucou du Québec où il fait -18 en ce moment !

Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito à moins qu’au Canada, il y ait d’autres boissons tendances ?

Je ne suis pas tendance hahaha, j’aime bien la bière, le vin ou le scotch, mais comme il est tôt ici, je vais me contenter d’un autre café, merci !

Bien, alors Sara Agnès, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien, étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, peut-être lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail certainement prenant et une famille.

Donc, l’une de mes premières questions, comment fais-tu pour tout conjuguer ? 

Je m’organise, je suppose. Je vois plein de gens qui sortent, qui regardent les dernières séries Netflix, etc. Je ne suis pas très télé, sauf le soir avant de me coucher (ça m’endort) – sinon j’ai un horaire variable avec le travail. J’ai des périodes chargées et des périodes qui m’offrent la liberté de créer. Ça vient par phase. Et quand l’inspiration vient, j’avoue que le reste passe à un second niveau.

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal où tu aimes écrire ?

En fait, je peux écrire n’importe où. J’aime bien le matin, quand ma tête est vide des soucis de la journée, ou alors le soir quand mon fils dort. Mais techniquement, partout, je peux écrire. J’ai un gros ordi (que je préfère), mais aussi un portable et un Ipad avec clavier intégré, ainsi que deux cahiers effaçables si j’ai envie de mettre l’écran de côté. L’été, je vais au parc avec le Ipad et j’écris pendant que mon fils joue. L’hiver, je démarre le petit chauffage d’appoint et je me prépare un thé pour écrire dans mon bureau. Si j’ai du temps (et de l’inspiration), je le mets souvent à profit pour avancer un roman.

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leur vie pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?

Ah non, moi, c’est écrire loin de ma vie qui me plaît. C’est d’explorer tel type de personnage ou tel type de situation. Écrire de ma vie ne m’intéresse pas du tout. C’est plutôt de sortir de ma vie qui m’intéresse (attention : je l’aime, ma vie, mais ce n’est pas ce qui me donne envie de créer !) Ce qui m’anime, c’est de donner vie à des personnages qui eux, sont probablement des extensions de ma personne (mais ça, ça reste encore à prouver hahaha)

Quant à l’inspiration elle-même, ce sont plutôt des thèmes qui me sont chers qui donne un sens à mes histoires : l’identité (pourquoi faudrait-il n’en avoir qu’une ?), les limites, la norme (pourquoi le couple doit-il être une équation de deux, par exemple), le deuil (qui change énormément notre perception de la vie), la reconstruction, la notion d’intimité, etc. En érotique, c’est génial d’explorer tout cela. Nous sommes partis d’un monde où la virginité était pratiquement un dogme pour une société où le sexe est devenu un jeu et où tout (ou presque) est permis ! C’est fou, quand on y songe, quand même ! Et entre un extrême et l’autre, il a des nuances fort intéressantes à observer.

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?

Il faut aimer le chaud. Si je signe sous pseudo, c’est qu’il y a beaucoup de scènes hots ! Mais après, derrière, il y a toujours un thème qui me plaît. Il faut être prêt à se laisser bousculer. À serrer les dents, parfois. Il m’arrive d’être tendre, mais j’ai des mauvais jours et mes personnages en bavent aussi. On peut dire que je vais dans beaucoup de directions. De ce fait, je suggère de bien choisir le texte issu de ma plume, car oui, je fais de la romance érotique, mais aussi dans le roman érotique beaucoup plus hard.

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ?

J’ai déjà fait un six mains, mais c’est encore dans le tiroir – non terminé (mais presque) et ce n’est pas sous pseudo. En bref : je ne suis pas bonne pour les pleins de mains. Je suis incapable d’écrire sur commande. Ça brouille mon inspiration. Je ne pense pas être douée pour ça. Je vois le décalage entre mon écriture et celle des autres (plus poétique, bien souvent, plus descriptive) – j’ai la sensation de casser le rythme.

Pourrais-tu me parler de tes livres déjà publiés ? 

Oulà. Il y en a trop. Si on cherche de la romance érotique, il faut aller voir du côté de Contrat avec un salaud, Tout pour toi, L’amour fou et L’Or et la nuit. Pour des trucs plus hard, j’ai une dark nommée : Pour un éclat de lumière ou allez franchement voir ma trilogie Annabelle. Cela dit, j’explore différentes choses dans La Muse et SOS Fantasmes. Il y a toujours un petit volet distinctif dans l’un comme dans l’autre. Et comme je ne peux pas tous les énumérer, il vaut mieux aller jeter un œil sur mon site : www.saraagnesl.com (oui, j’en ai beaucoup !)

Ton tout premier manuscrit fini ?

En érotique ? Annabelle. Un magnifique trip d’écriture. Assez pour en faire un tome 2, des années plus tard. Et un 3e encore beaucoup plus tard. Mon second, ç’a été Zoé, car on voit beaucoup d’hommes infidèles, mais rarement de femmes (on les déteste toujours) et j’avais envie d’explorer cette facette souvent attribuée aux hommes avec Zoé. D’ailleurs, on peut le télécharger gratuitement en s’abonnant à mon infolettre !

Tu es auto éditée ou en maison d’édition et pourquoi un tel choix ? 

L’érotique a été une mode après Fifty Shades. Les éditeurs en cherchaient et sortaient beaucoup de titres pour essayer de saturer le marché. Une fois que ça a été fait, tout a cessé. J’ai eu la chance de pouvoir sortir des titres ainsi, dans plusieurs maisons d’édition, en prime, mais j’avoue que ça n’a pas toujours été un mariage heureux. Et comme je suis assez douée avec la technique, je trouve désormais bien plus simple de m’autoéditer. Je ne dis pas que je ne retournerai pas en maison (je le fais d’ailleurs sous mon nom), mais pour l’érotique, je suis plus prudente. Et j’adore la liberté que ça me procure !

Depuis que tu écris, tu as réussi à rassembler autour de tes livres un lectorat français, les rencontres dédicaces ici en France ne te manquent-elles pas ? 

J’adore les salons et je suis une vraie pipelette donc… certainement que ça me manque ! J’en fais à Montréal et à Québec ! Un jour, j’irai chez vous (surtout qu’avant la pandémie, j’y allais chaque année), il reste à savoir quand – et s’il y aura des gens au rendez-vous !

Accepterais-tu de me glisser quelques mots sur le salon international du livre de Montréal ? (Pour l’anecdote, je rêve d’aller visiter le Canada et évidemment venir à ce salon pour toi. Seul souci c’est qu’il me faudrait une immense valise, pour ramener tes nombreux livres à dédicacer. Je ne les ai pas tous).

Alors c’est plus petit que Paris, pour ce que j’en sais, mais c’est toujours un lieu très stimulant, avec des passionnés de livres partout. Pendant des années (voire toujours), ça se tenait à la Place Bonaventure, mais cette année, c’était au Palais des Congrès et j’ai beaucoup aimé la formule (certains préféraient la version précédente, car c’était un espace plus carré - maintenant c’est rectangle – très long, mais pas très large – mais je trouve ça plus simple d’accès et plus lumineux aussi). Cette année, on a eu la chance de le tenir en présentiel, alors que tous les autres avaient été annulés. Certes, on était tous masqués, mais c’était un moindre mal ! J’espère vraiment que ça pourra revenir l’an prochain ! C’est tellement chouette pour l’auteure de voir ses lecteurs !

Avant de conclure le chapitre auteure, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ?

Eh bien, je vais sortir une romance historique érotique le mois prochain (qui l’aurait cru ?!) J’avoue que je me suis beaucoup intéressée à l’historique, ces deux dernières années, mais un érotique sous cette bannière m’est venue assez récemment. J’ai une autre idée vraiment plus hard, mais je n’ai pas encore terminé trois histoires SM alors ça devra attendre hahaha. Je suis aussi en négociations avec une maison pour un autre titre à paraître à l’automne (je dis un, mais en fait, c’est deux, sauf que le second doit être bouclé d’ici un mois – souhaitez-moi bonne chance !) Dans ces deux textes, il y a un truc particulier qui touche un thème qui me plaît follement : peut-on tomber amoureux par le biais des mots ? Sans avoir jamais vu la personne derrière ? J’ai fait le pari d’y croire et c’était absolument divin à écrire. Pour l’autre texte, il est plus classique, avec beaucoup d’humour.

Et pour ceux qui suivent mon infolettre, je travaille sur un texte SM avec une switch et un macho dominant. Ils ont pu lire le début, tout récemment. Je pense que ça leur a plu !

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens ou l’on peut te découvrir ?

Tout simple : www.saraagnesl.com – sinon sur Facebook ou sur Instagram ! Au plaisir !

Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?

J’aime bien l’idée de découvrir des gens. Le blog se meurt doucement au profit des réseaux sociaux qu’on scrolle sans lire, vraiment, alors je trouve que c’est bien de lui redonner un peu de vie ! Moi, j’aime que ce soit fixé. Je suis très attachée au web (je dois être vieille hahaha 

Et enfin, étant donné que nous venons d’entrer dans une nouvelle année, quels sont tes vœux et résolutions pour l’année 2022 ?

Qu’on soit bienveillant envers nous et les autres. Je trouve que la haine a pris trop de place, ces dernières années, surtout sur les réseaux sociaux. Sous prétexte qu’on a tous une opinion, on a se sent souvent forcé de la partager et de l’imposer. Je suis sidérée de voir les gens aller déverser leur fiel sur les pages d’artistes pour leur dire : c’est nul, tu es moche, etc. Ces gens auraient-ils le courage de le faire en vrai ? J’en doute. Je trouve que la haine n’a pas sa place dans ce monde qui a tant besoin de solidarité. On devrait faire taire les grandes gueules qui font tout pour avoir de l’attention, au profit de choses positives. En bref : soyez bienveillants. L’amour manque cruellement à ce monde. Pas étonnant que j’écrive des romances ! (Parfois) (souvent). 

Sara Agnès, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Je t’embrasse et j’espère te rencontrer bientôt.

Avec plaisir ! Quand je te dis que je suis une pipelette ! tu vas me croire, maintenant ?!

 

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Commentaires
J
Je vous le souhaite de tout cœur de la rencontrer, j’avoue que j’en rêve Moi aussi
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C
Wouah une belle interview… que ce soit la plume de Sara ou de son pseudo moi j’adore et je croise les doigts pour un jour rencontrer cette superbe auteure 🥰 Merci Fred
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